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Jonglerie et chimie ne font pas bon ménage

Photo: Getty

On peut jongler avec toutes sortes d’affaires dans la vie. Avec des balles, des quilles ou des couteaux en feu.

C’est plus difficile dans le merveilleux monde du hockey. Il y a bien Sidney Crosby qui est capable de jongler d’une main avec une rondelle tout en se débarrassant du défenseur qu’il a sur le dos, mais c’est l’exception.

C’est plutôt derrière le banc que ça jongle beaucoup. Dans le sens de jongler avec les trios. Il ne nous semble pas avoir vu un seul trio stable chez Canadien depuis l’époque de la punch line de Maurice Richard.

Reste-t-il encore des joueurs dans cette équipe qui n’ont pas joué sur un même trio, à part Al Montoya et Carey Price? Comment développer une chimie entre les joueurs d’un même trio si les trios sont éphémères comme de l’eau de roche?

Comme le disait Alexandre Dumas fils, «L’amour, c’est de la physique, le mariage c’est de la chimie et les trios de Claude Julien, c’est rien de tout ça.»

Prenez notre «ligne» de garage. Un exemple de bonne gestion des ressources humaines. Nos trios ne changent presque jamais et c’est ce qui fait le succès de notre équipe.

Le joueur de centre sait qu’il doit passer à sa gauche parce que son ailier droit n’est pas foutu de pogner une passe. L’ailier gauche, lui, sait que ça ne sert à rien de patiner pour provoquer un deux contre un, parce que son centre est un maudit mangeux de puck.

Il y a une chimie entre ces joueurs. Un bel esprit d’équipe.

On ne trouvera jamais ça chez Canadien si on ne laisse pas les joueurs s’habituer les uns aux autres. Moins de jongleurs, plus d’équilibristes, et le cirque de Canadien devrait pouvoir faire une longue tournée.

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