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Denis Shapovalov: l’étoile montante du tennis canadien

Denis Shapovalov of Canada lunges to return to Rafael Nadal of Spain during round of sixteen play at the Rogers Cup tennis tournament Thursday August 10, 2017 in Montreal. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: THE CANADIAN PRESS

Après avoir signé la plus importante victoire de sa carrière, jeudi soir, en disposant de l’Espagnol Rafael Nadal à la Coupe Rogers de Montréal, le jeune tennisman de 18 ans originaire de Richmond Hill, en Ontario, est assuré de grimper au classement mondial de l’ATP. Voici cinq éléments à connaître sur l’étoile montante du tennis canadien:

IL A MARQUÉ L’HISTOIRE… À QUELQUES REPRISES:

La victoire de Shapovalov contre Nadal l’a propulsé en quarts de finale de la Coupe Rogers, lui permettant de devenir le plus jeune joueur à atteindre ce stade du tournoi depuis Bjorn Borg en 1974. Il est également le plus jeune tennisman à accéder aux quarts de finale d’une épreuve de la série Masters 1000, le plus haut niveau du circuit professionnel. En 2016, il était devenu seulement le deuxième Canadien à avoir gagné le titre masculin de Wimbledon chez les juniors. Felip Peliwo a été le premier à accomplir l’exploit en 2012.

IL EST GAUCHER:

À l’instar de nombreuses vedettes du tennis telles John McEnroe, Martina Navratilova, Jimmy Connors et Nadal, Shapovalov est gaucher. Ça ne veut toutefois pas dire qu’il a le même avantage que ses prédécesseurs. Les avancées technologiques au niveau des raquettes et des surfaces de jeu, de même que le développement technique au niveau stratégique et la démocratisation du revers à deux mains ont contribué à rétrécir l’écart entre les joueurs au cours des dernières années.

IL A DÉJÀ ÉTÉ COMPARÉ À ROGER FEDERER:

L’analyste sportif Craig O’Shannessy a déjà décrit le jeune Canadien comme étant la version «gauchère de Federer, dotée du revers à une main», dans le ‘Telegraph’ en Grande-Bretagne. O’Shannessy a aussi dit que Shapovalov «ne plafonnera pas», et a souligné «son énergie et sa facilité à entrer en symbiose avec la foule». C’est de toute évidence ce qui s’est produit cette semaine à Montréal, surtout avec l’appui de célébrités telles que Wayne Gretzky et de la nageuse étoile Penny Oleksiak.

IL A RÉCEMMENT CHANGÉ D’ENTRAÎNEURS:

Avant le début de la campagne, sa première à titre de professionnel, Shapovalov a rompu les ponts avec son entraîneur Adriano Fuorivia, qui travaillait à ses côtés depuis plus de quatre ans. Le capitaine canadien de la Coupe Davis, Martin Laurendeau, a été embauché pour le superviser. Shapovalov a déclaré plus tôt cette année que Fuorivia et lui étaient en bons termes en dépit de sa décision de rompre les liens. «Adriano croyait que quelqu’un avec plus d’expérience tel que ‘Marty’ serait bénéfique pour mon équipe, a-t-il confié. Rien ne s’est produit entre nous, c’était plutôt une décision consensuelle.»

C’EST ENCORE UN ADOLESCENT:

Shapovalov a rappelé qu’il manquait de maturité lorsqu’il a violemment frappé involontairement une balle au visage d’un arbitre pendant un match de la Coupe Davis en février. Il a cependant su prendre ses responsabilités et a présenté ses excuses pour son geste inapproprié, précisant qu’il avait perdu le contrôle de ses émotions et qu’il avait manqué de professionnalisme. Même s’il s’est excusé auprès de l’arbitre, de ses coéquipiers et des amateurs de tennis, la Fédération internationale de tennis l’a sanctionné. Il a écopé d’une amende de 7000 $ US.

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