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La flamme olympique a été allumée en Grèce

Actress Katerina Lehou as high priestess, right, gives an olive branch to torch bearer Greek cross-country skier Apostolos Angelis during the lighting ceremony of the Olympic flame in Ancient Olympia, southwestern Greece, on Tuesday, Oct. 24, 2017. The flame will be transported by torch relay to Pyeongchang, South Korea, which will host the Feb. 9-25, 2018 Winter Olympics. (AP Photo/Petros Giannakouris) Photo: The Associated Press

OLYMPIE, Grèce — La flamme olympique des Jeux de Pyeongchang en 2018 a été allumée à l’endroit considéré le berceau des anciens Jeux, mardi, en dépit d’un assombrissement nuageux qui a prolongé la cérémonie dépendante du soleil.

Olympie, dans le sud de la Grèce, est le point de départ du relais de la flamme, qui aura comme point culminant l’ouverture de ces Jeux sud-coréens.

«Ce sera maintenant à Pyeongchang de rester dynamique au fil des prochains mois, a dit le président du Comité international olympique, Thomas Bach. Nous envisageons un grand succès.»

La Grecque Katerina Lehou, incarnant une grande prêtresse païenne, a allumé la flamme devant le Temple d’Héra, vieux de 2600 ans.

Elle a remis le flambeau au skieur grec Apostolos Angelis, qui l’a brièvement porté en courant avant de le remettre à Park Ji-Sung, un ancien footballeur sud-coréen avec Manchester United.

«Comme sportif, j’ai suivi les Jeux pendant toute ma vie. Je voulais vraiment m’impliquer, a dit Park. Nous allons montrer à la planète comment nous pouvons organiser un événement sportif.»

Le relais passera huit jours en Grèce avant de continuer en Corée du Sud, à partir du 1er novembre. Un total de 7500 personnes vont y participer dans le pays hôte, sur 2018 km.

On souhaite que le relais et les activités reliées moussent la vente de billets, alors qu’environ 30 pour cent des sièges ont trouvé preneurs en Corée du Sud. Les ventes internationales sont environ à mi-chemin de l’objectif.

Malgré les tensions entre les Américains et les Nord-Coréens – techniquement encore en guerre avec la Corée du Sud, les organisateurs insistent pour dire qu’il n’y a pas de crainte en vue de l’Olympiade, qui se tiendra du 9 au 25 février.

«Nous voulons que la communauté internationale comprenne que nous nous engageons à accueillir des Jeux sécuritaires, a dit le chef du comité organisateur, Lee Hee-beom. Il n’y a pas de plan B.

«Nous savons que le monde surveille la situation géopolitique dans la péninsule, ajoute-il. Nous continuons de travailler de très près avec toutes les autorités pertinentes, pour s’assurer de pouvoir présenter les Jeux en sécurité pour toutes les personnes impliquées.»

Lee a dit qu’on a complété toutes les installations, qu’elles servent à des compétitions ou à d’autres fonctions. Il ajoute que les travaux liés aux autoroutes ou au train à grande vitesse sont également terminés, et que tout cela sera pleinement opérationnel d’ici à janvier.

Lee mentionne que la plus grande préoccupation pour les Jeux est la météo et que si nécessaire, il y aura de la neige artificielle.

Pyeongchang se trouve à environ 80 km au sud de la frontière la plus militarisée au monde, celle séparant les deux Corées.

Le CIO fait aussi valoir qu’il n’y a pas de soucis. Bach n’a pas abordé les tensions explicitement, insérant dans son discours que les Jeux «se dressent au-dessus de toutes les différences qui nous divisent.»

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