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Girard s'est bien adapté à sa nouvelle équipe

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Quand on est échangé d’une organisation qui a atteint la finale de la coupe Stanley à une autre qui s’est classée au dernier rang du classement général, ça peut secouer. Surtout un jeune de 19 ans. Il semble cependant que Samuel Girard a réussi à surmonter pareil épisode.

À sa première escale en carrière au Centre Bell dans l’uniforme d’une équipe de la Ligue nationale de hockey — une escale qui s’effectuera devant nombreux parents et amis — le défenseur de Roberval file le parfait bonheur avec l’Avalanche du Colorado.

«Je suis vraiment heureux de faire partie de cette organisation, de pouvoir continuer mon développement avec l’Avalanche, a déclaré Girard, entouré de plusieurs journalistes quelque deux heures avant le duel entre l’Avalanche et le Canadien de Montréal mardi au Centre Bell.

«Nashville m’a très bien développé au début, mais présentement je me développe très bien avec ma nouvelle organisation et tous les vétérans de l’équipe m’aident beaucoup», a ajouté Girard, en nommant Nathan MacKinnon et le défenseur Erik Johnson.

Girard admet qu’il a ressenti un certain choc en apprenant la nouvelle de la méga-transaction qui a aussi impliqué les Sénateurs d’Ottawa. Il a toutefois réalisé qu’il se joignait à une organisation qui pourrait lui donner la chance de s’épanouir, ce qui serait peut-être arrivé plus tard avec les Predators de Nashville.

Depuis que les Predators ont sacrifié, le 5 novembre dernier, celui qu’ils avaient sélectionné en deuxième ronde du repêchage de 2016, Girard joue sur une base régulière, ayant participé aux 37 matchs des siens depuis qu’il s’est joint à l’Avalanche.

«Dès que je suis arrivé, ils m’ont fait confiance. Ils m’ont laissé aller, ils m’ont laissé jouer mon style. Je pense que s’ils sont venus me chercher, c’est parce qu’ils aimaient la manière que je jouais», estime-t-il, sans une once de prétention dans la voix.

Toujours à la recherche d’un premier but avec l’Avalanche — il en a récolté un avec Nashville —, Girard semble avoir trouvé un rythme de croisière. Lors des dix rencontres précédant celle contre le Canadien — toutes des victoires — le défenseur a obtenu sept mentions d’aide.

Selon Peter McNab, analyste aux matchs télévisés de l’Avalanche, la confiance de l’entraîneur-chef Jared Bednar à son endroit et un concours de circonstances favorables ont contribué à cette récente période de succès.

«Lorsqu’il est arrivé, il a obtenu deux points à ses trois premiers matchs, mais lors des 19 suivants, il n’a rien récolté, a relaté l’ancienne grande vedette des Bruins de Boston durant les années 70.

«Malgré cela, les instructeurs ont continué de le faire jouer pendant environ 14 minutes par match. Puis, (Tyson) Barrie a subi une fracture à une main (avant Noël), et soudainement, Samuel s’est retrouvé à jouer plus souvent et à passer plus de temps en avantage numérique. Il a gagné en confiance, à tous les niveaux», a ajouté McNab, qui a notamment vanté les qualités de passeur de Girard.

Son coéquipier Mark Barberio, qui effectuait un retour au Centre Bell, avait également de bons mots pour Girard.

«Je vois un jeune homme qui est très confiant, très confiant avec la rondelle, il patine vraiment bien, ce n’est pas facile pour un jeune de 19 ans d’arriver de cette façon (avec une équipe). Vu qu’on a une jeune équipe, ça l’aide beaucoup.»

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