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De l'enthousiasme chez les Phillies

Chris O'Meara / The Associated Press Photo: Chris O'Meara

CLEARWATER, Fla. — La musique est forte dans le vestiaire et autour de la table de ping-pong, plusieurs joueurs se rassemblent pour une autre ronde intense du tournoi de l’équipe.

L’atmosphère au camp des Phillies est différente, cette année.

Le nouveau gérant Gabe Kapler amène un vent de modernité, une tonne d’énergie et une grande dose de positivisme. Et ça se prend bien, après cinq saisons perdantes d’affilée.

«Il rend tout le monde à l’aise, dit l’arrêt-court J.P. Crawford. Tout le monde veut aller au front pour lui. Il nous a vraiment à coeur, et ç’est réciproque. Ça fait du bien d’avoir un gérant comme ça.»

Kapler avait seulement été gérant en 2007 et ce au niveau A, dans l’organisation des Red Sox de Boston. Il a aussi dirigé Israël en vue de la Classique mondiale de baseball de 2013, à l’étape des qualifications. Mais sa façon de penser, avant-gardiste, a retenu l’attention du directeur général des Phillies, Matt Klentak.

Kapler aime les nouvelles statistiques et la science du sport. Au début du camp, il a placé le début des entraînements à 11h00, pour que ses joueurs aient une heure de répit de plus. Le personnel comptabilise les élans, les relais, les exercices musculaires et les sprints, veillant à ce que les joueurs ne s’épuisent pas.

«Nous mettons l’emphase sur le repos, la récupération, dit Kapler. Nous voulons que les joueurs soient la version la plus vigoureuse possible d’eux-mêmes.»

Gourou du conditionnement physique, Kapler, 42 ans, remet en question certaines traditions du baseball. Comme exemple, il ne croit pas que les lanceurs doivent systématiquemenr courir d’un bout du terrain à l’autre, comme s’ils s’entraînaient pour un marathon. Ils doivent être explosifs pour un lancer à la fois.

«Le baseball est toujours en train de changer et d’évoluer, dit Kapler. Les sprints sont fabuleux, et il faut aussi valoriser l’entraînement par intervalles. Il faut utiliser la science et la médecine pour voir comment le corps récupère le mieux, comment ça nous affecte mentalement, et ensuite trouver un juste milieu.»

Les joueurs adhèrent à la nouvelle approche.

«Ce gars-là est super, a dit le troisième but Maikel Franco. Son enthousiasme est contagieux. Il est bon pour communiquer. Il nous met à l’aise. Il nous donne le goût d’être confiants et de jouer de la bonne façon.»

Les Phillies n’ont gagné que 66 matches l’an dernier, mais ils ont montré un dossier de 37-38 après la pause des étoiles, et une fiche de 17-13 à leurs 30 derniers matches. Ils ont des jeunes joueurs de talent, qui prennent du galon.

Le vétéran joueur de premier but Carlos Santana se joint à une formation comprenant déjà Franko, le cogneur Rhys Hoskins et les voltigeurs Nick Williams, Odubel Herrera et Aaron Altherr, notamment.

«Nous savons que nous pouvons gagner des matches», dit Herrera.

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