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Congi excelle à ses débuts avec les Ticats

HAMILTON – Jusqu’ici, ç’a été une saison à oublier pour les Tiger-Cats de Hamilton. Mais c’en est une dont le botteur Luca Congi voudra se souvenir.

L’Ontarien de Waterloo, qui est âgé de 29 ans, est le meilleur botteur de précision de la LCF cette année — sa première à Hamilton après qu’il eut disputé six campagnes avec les Roughriders de la Saskatchewan. Congi a réussi 27 placements en 29 tentatives avec les Ticats pour un pourcentage d’efficacité de 93,1 pour cent, le meilleur du circuit.

L’homme de cinq pieds dix pouces et 190 livres est également le deuxième marqueur de la LCF avec 116 points, cinq de moins que Paul McCallum, des Lions de la Colombie-Britannique. À ce rythme, Congi pourrait enregistrer 174 points cette saison, ce qui lui permettrait de rééditer son sommet personnel de 166 établi en 2008 avec les Riders.

Ce qui est pas mal du tout compte tenu que Congi a raté toute la saison 2011 afin de se remettre d’une opération au genou. Les Riders l’ont ensuite libéré pendant la saison morte.

«Je ne voulais pas simplement revenir, je voulais revenir en meilleure forme que jamais, a indiqué Congi. Mais parfois, ce n’est pas juste une question de retrouver la santé. Il faut aussi voir si quelqu’un est prêt à te donner une opportunité de revenir.

«Quand tu te blesses, ça donne l’occasion à quelqu’un d’autre de faire le travail à ta place. Mais me retrouver à Hamilton a été bénéfique parce que je joue pour une autre grande organisation et en plus, je joue plus près de chez moi, ce qui permet à ma famille d’assister à tous les matchs.

«Parfois, tu ne sais pas comment les choses vont tourner, mais il s’agit d’avoir confiance et d’attendre que les choses se développent. Je n’aurais pu espérer un meilleur scénario.»

Congi a été l’un des rares éléments positifs chez les Ticats (4-8) la semaine dernière, quand il a réussi chacune de ses quatre tentatives de botté de précision dans une défaite de 34-12 contre les Blue Bombers de Winnipeg (3-9). Congi et les Cats retourneront au stade Ivor-Wynne, vendredi, afin d’y affronter les Alouettes de Montréal, les meneurs de la section Est avec un dossier de 8-4.

Selon Congi c’est Paul Osbaldiston, l’ancien botteur des Tiger-Cats qui est maintenant l’entraîneur adjoint des unités spéciales à Hamilton, qui lui a permis de peaufiner son jeu.

«Paul est une légende, un excellent botteur qui a connu une grande carrière, a noté Congi. J’adore travailler avec lui parce qu’il rend tout amusant, et en même temps il t’aide.»

Osbaldiston a laissé Congi tranquille pendant le camp d’entraînement, se contentant de l’observer avant de décider ce qu’il fallait corriger chez lui.

«Ça témoigne de ses qualités d’entraîneur parce que tu ne peux arriver comme ça et tout changer, il faut d’abord voir ce que tu as sous la main, a souligné Congi. J’ai accepté tout ce qu’il m’a dit et j’ai cherché à l’appliquer. Il m’a beaucoup aidé et je ne peux trop vanter ses qualités de coach.»

Les Alouettes s’amèneront à Hamilton après avoir remporté six de leurs sept derniers matchs, y compris un gain de 31-29 aux dépens des Ticats obtenu à Montréal le 23 août. Anthony Calvillo avait célébré ses 40 ans en orchestrant une poussée de dernière minute qui a permis au botteur Sean Whyte de réussir un placement vainqueur de 37 verges.

La recrue Trent Guy est toutefois l’auteur du plus récent coup d’éclat des Oiseaux, lui qui a retourné un botté de précision raté sur une distance record de 129 verges pour le touché dans la victoire de 31-10 contre les Argonauts de Toronto.

Congi est bien au fait de l’exploit de Guy, mais il a indiqué que cela n’influencera pas sa façon de botter, vendredi.

«Il y a trop de choses sur lesquelles tu dois te concentrer pour bien faire ton propre travail, alors tu ne peux pas consacrer la moindre énergie à d’autres choses du genre, a affirmé Congi. Tu veux que 100 pour cent de ton attention soit tournée vers ta propre tâche et ce que tu essaies de faire.»

Un touché marqué de cette façon a le don de changer le cours d’un match, a de son côté déclaré Guy.

«Quand les unités spéciales marquent un touché, ça dégonfle l’équipe adverse, a noté le joueur des Alouettes. C’est ce qui nous avait manqué tout au long de l’année.

«Nous avons mis beaucoup d’emphase là-dessus et travaillé fort, et obtenu un bon retour sur notre investissement. Pour remporter les matchs importants, il faut avoir le dessus dans chacun des aspects du match et je crois que nous avons réussi à le faire (contre Toronto).»

Guy espère que cet exploit des unités spéciales montréalaises est un signe que le meilleur est à venir.

«Marquer ce touché a été très important pour nous, a-t-il dit. Espérons que ça ouvrira les vannes et que nous obtiendrons d’autres occasions comme ça de réaliser de gros jeux lorsque les unités spéciales seront sur le terrain.»

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