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L’Espagne arrache un nul de 2-2 au Maroc

Spain players celebrates his side's opening goal by Spain's Isco during the group B match between Spain and Morocco at the 2018 soccer World Cup in the Kaliningrad Stadium in Kaliningrad, Russia, Monday, June 25, 2018. (AP Photo/Michael Sohn) Photo: The Associated Press

KALININGRAD, Russie — La reprise vidéo est venue sauver les Espagnols dans les arrêts de jeu de leur duel face aux Marocains dans leur dernier duel du groupe B à la Coupe du monde.

Le substitut Iago Aspas a marqué le but égalisateur d’une habile talonnade à la suite d’un centre de Dani Carvajal tard dans la rencontre, mais le verdict nul de 2-2 n’a été confirmé que plusieurs minutes plus tard, après l’intervention des officiels vidéo, puisque sur le terrain, le but avait d’abord été refusé pour hors-jeu.

Un autre substitut, l’attaquant du Maroc Youssef En Nesyri, avait permis aux siens de prendre les devants à la 81e minute d’une tête.

Plus tôt, une erreur entre Andres Iniesta et Sergio Ramos a fait cadeau au Maroc de son premier but du tournoi. Iniesta s’est rapidement repris en préparant le but d’Isco, qui a permis aux Espagnols de rentrer au vestiaire avec la marque à un but partout.

L’Espagne a terminé au sommet du groupe B en vertu de son nombre de buts. Le Portugal a aussi amassé cinq points, mais sur seulement cinq buts, contre six pour l’Espagne, qui fera face à la Russie en huitièmes de finale, dimanche. Le Portugal affrontera quant à lui l’Uruguay, la veille, à Sotchi.

«Nous n’avons encore rien gagné. Ç’a été un match très difficile, a reconnu Isco. Nous n’étions peut-être pas concentrés en sautant sur le terrain. Il a fallu qu’ils marquent pour nous secouer.»

Malgré cette série de matchs sans défaite portée à 23 par les Espagnols, ils ont été loin d’offrir du jeu convaincant dans cette phase de groupes. Ces failles défensives ont été grandement exposées sur les deux buts du Maroc, qui n’avait pas marqué à ses deux premiers duels.

Plus tôt dans le tournoi, l’Espagne a livré un verdict nul de 3-3 au Portugal et n’a signé qu’une mince victoire de 1-0 contre l’Iran.

Même si l’Espagne a contrôlé le rythme du match contre le Maroc avec un taux de possession de 68 pour cent, Isco croit que la formation ibérique peut faire encore mieux.

«Si nous voulons contrôler le rythme du match, alors il faut augmenter notre temps de possession, a-t-il mentionné. C’est peut-être ça qui a fait défaut. Et c’est habituellement l’une de nos forces.»

Le Maroc jouait pour l’honneur à Kaliningrad. Il peut quitter la tête haute après ce point récolté contre une formation bourrée de vedettes.

«Nous aurions adoré battre l’Espagne, a évoqué l’entraîneur-chef du Maroc Hervé Renard. C’est la raison pour laquelle nous étions ici ce soir. Nous avons souffert, comme toutes les équipes qui croisent la route de l’Espagne. Quand vous analysez leur formation, c’est un hybride entre le Real Madrid et le Barça, donc tu sais qu’il va y avoir des joueurs étoiles sur le terrain.»

Défendant vigoureusement et lançant dans de rapides contre-attaques, les Marocains se sont avérés une menace constante et sont passés bien près de prendre les devants plus tôt quand Noureddine Amrabat a touché l’intersection de la transversale et du montant d’une puissante frappe à la 55e minute. Le gardien, David De Gea, n’a pu que regarder aller le ballon, qui a rebondi favorablement aux Espagnols par la suite.

De Gea, critiqué pour sa bourde qui a mené à l’un des trois buts de Cristiano Ronaldo contre le Portugal, a prouvé toute sa valeur en deuxième demie. Il a d’abord frustré Boutaib avec un arrêt près du poteau, avant de boxer un ballon dangereux dans la surface, avec Mbark Boussoufa dans les parages.

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