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Tout démarre avec la Ligue des nations

COLE BURSTON / La Presse Canadienne Photo: COLE BURSTON
John Chidley-Hill, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — L’entraîneur du Canada au soccer masculin, John Herdman, a déjà en tête la voie à suivre pour accéder au Mondial en 2022 et 2026. Et pour lui, ça commence avec la Ligue des nations.

L’unifolié pourrait toutefois recevoir une place en Coupe du monde en 2026, quand trois pays vont se partager l’organisation de l’événement: le Canada, le Mexique et les États-Unis.

L’une des premières étapes est de bien faire en Ligue des nations, qui regroupe les équipes des 41 pays membres.

Il y a aura trois groupes pour couronner autant de champions. Ça servira aussi de qualification pour la Gold Cup, et on s’attend à un impact sur les classements en vue des qualifications pour les Coupes du monde.

«Nous avons une aventure à vivre et on peut voir comment tout est relié, a dit Herdman. Chaque match sera crucial.»

Le Canada va démarrer les qualifications de la Ligue des nations le 9 septembre, aux Îles vierges américaines, avant d’accueillir la Dominique au BMO Field de Toronto, le 16 octobre. Le pays jouera à St. Kitts & Nevis le 18 novembre, avant de recevoir la Guinée française le 26 mars.

«Ces quatre matches sont l’occasion de vraiment commencer à évaluer les joueurs, a dit Herdman. Rien ne dit que vous allez vous qualifier pour la Gold Cup.»

Les 10 meilleurs clubs vont mériter leur place en Gold Cup en 2019, se joignant alors aux États-Unis, au Mexique, au Costa Rica, au Honduras, au Panama et à Trinité-et-Tobago, tous déjà qualifiés.

À long terme, Canada Soccer vise la Coupe du monde de 2026. Le secrétaire général de Canada Soccer, Peter Montopoli, estime très probable que le Canada y obtienne sa place, en tant que l’un des pays hôtes.

Quoi qu’il en soit, Herdman veut une brigade compétitive, qui mérite une place avec ses résultats.

«Nous devrions vouloir passer par les qualifications, a dit Herdman. Nous devrions nous attendre à ce qu’il en soit ainsi. Nous avons quatre ans pour dépasser le Costa Rica. Nous avons de 8 à 12 ans pour rattraper le Mexique et les États-Unis mais quatre ans pour devancer les Costaricains et laisser derrière le Panama et le Honduras, c’est réaliste.»

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