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Impact: rien de nouveau du côté du recrutement

Graham Hughes / La Presse Canadienne Photo: Graham Hughes
Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La position de l’Impact de Montréal au classement de l’Association de l’Est demeure relativement inconfortable et le temps commence à manquer pour aller chercher des renforts.

À un peu plus de 36 heures de la conclusion de la période estivale de transferts, fixée à 23h59 mercredi, l’entraîneur-chef de l’Impact, Rémi Garde, avait toujours espoir de voir l’équipe ajouter de la profondeur à sa formation, mais n’avait pas de nouvelles à donner.

«Il y a du travail qui s’effectue, mais pas de nouveau pour le moment», a affirmé Garde avant l’entraînement de sa troupe, mardi.

Avec 10 matchs à jouer cette saison, l’Impact occupe le cinquième rang dans l’Est, avec le même nombre de points que le Revolution de la Nouvelle-Angleterre. L’Union de Philadelphie se retrouve du mauvais côté de la ligne rouge avec deux points de moins que l’Impact et le Revolution. Le chiffre qui fait mal à l’Impact est celui des matchs joués, alors que le Revolution et l’Union en ont deux de plus à disputer d’ici la fin de la campagne.

De plus, l’Impact n’est pas à l’abri des blessures, alors que les solutions seraient minces à plusieurs positions si jamais les réguliers devaient tomber au combat.

«Oui, un peu, bien sûr, a répondu Garde quand on lui a demandé si le manque de profondeur l’inquiétait. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie et il y a des situations comme ça.»

Garde a d’ailleurs noté que les nombreuses blessures en défense centrale en début de saison ont forcé l’acquisition de joueurs à cette position, à la place de concentrer le recrutement sur le milieu de terrain ou l’attaque. Le Français âgé de 52 ans a même reconnu que l’équipe avait maintenant peut-être trop de défenseurs centraux dans sa formation, alors que c’est plutôt du côté des latéraux qu’il y a un manque.

La bonne nouvelle est toutefois que Daniel Lovitz a réintégré le groupe à l’entraînement après avoir été ennuyé par une commotion cérébrale. De son côté, Chris Duvall devra faire encore preuve de patience alors qu’il se remet d’un problème à un mollet.

«C’est vrai qu’on est mince du côté des latéraux. C’était la défense centrale en début de saison et là c’est bien. En milieu de terrain, c’est un peu mince. On touche du bois, a affirmé le milieu de terrain Samuel Piette. Pour ce qui est des renforts, on ne veut pas n’importe qui non plus. Il y a des critiques parce que nous n’avons acquis personne, mais ce serait une erreur d’ajouter n’importe qui juste pour amener quelqu’un. Dans cette ligue, tout est calculé. Il y a le TAM (montant d’allocation ciblé) et le GAM (montant d’allocation général). C’est important que tout soit bien calculé et de ne pas amener quelqu’un simplement pour faire plaisir aux partisans.»

De son côté, Garde semblait satisfait de faire confiance à quelques jeunes si jamais le recrutement faisait défaut d’ici mercredi soir.

«Souvent il y a des qualités chez ces joueurs-là qu’on ne retrouve pas forcément chez un joueur qui a plus d’expérience, qui est plutôt en fin de carrière, a-t-il dit. Il faut être patient et les mettre dans des conditions de confiance. Il n’y en a pas énormément dans l’effectif, mais il y en a un ou deux. Shamit (Shome) en fait partie. C’est une occasion pour eux de grandir tant qu’il n’y a pas d’autres solutions. Mais, est-ce que les solutions proposées ou que l’on pourrait trouver à l’extérieur en fonction de notre budget sont meilleures? Je n’en suis pas certain.»

Questionné par rapport à la dynamique entre le vice-président relations internationales et développement technique Nick De Santis, le directeur technique Adam Braz et lui, Garde a prêché la bonne entente.

«On essaie de travailler en bonne intelligence, a-t-il affirmé. On s’est découvert et chacun a ses prérogatives dans son travail. Chacun essaie de mettre son réseau de contacts, ses compétences et ses prérogatives au service du bon fonctionnement du club. Il y a zéro doute là-dessus.

«Ça prend une organisation, une structure de club. C’est un moment très important dans la vie d’une équipe quand on vend ou prend des joueurs, car ce sont eux qui sont sur le terrain, a ajouté Garde au sujet de l’importance du recrutement. Il y a un gros travail qui est fait en amont avant que les dossiers se concrétisent.»

L’Impact tentera de consolider ses assises au classement samedi, quand il rendra visite au Real Salt Lake.

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