Soutenez

Bouchard et Stephens éliminées en double

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson / La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La Montréalaise Eugenie Bouchard et l’Américaine Sloane Stephens ont vu leur parcours prendre fin en quarts de finale du double féminin de la Coupe Rogers lorsque Latisha Chan et Ekaterina Makarova les ont vaincues en deux manches de 6-4, 6-2 vendredi soir au stade IGA.

Bouchard et Stephens ont livré une bonne bataille au premier set contre les deuxièmes têtes de série du tournoi. Chan, de Taïwan, et Makarova, de la Russie, n’ont eu besoin que d’un bris, au troisième jeu au service de Bouchard, pour remporter la première manche.

Le deuxième set a été une affaire à sens unique alors que Stephens a perdu ses deux jeux au service, les premier et cinquième de la manche, avant que Bouchard ne perde le sien au septième jeu. Makarova a mis fin au match grâce à une volée du coup droit, après 67 minutes de jeu.

Inscrites en double en vertu d’un laissez-passer des organisateurs, Bouchard et Stephens avaient causé une surprise à leur premier match en défaisant les cinquièmes têtes de série, la Canadienne Gabriela Dabrowski et la Chinoise Yifan Xu, en trois manches. Elles ont obtenu leurs billets pour les quarts de finale grâce à une victoire de 6-0, 6-4, jeudi, face à Kirsten Flipkens et Daria Gavrilova.

Surtout, Bouchard et Stephens, de bonnes amies depuis la jeune adolescence, ont donné l’impression d’avoir beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Encore vendredi, on les a vues s’échanger plusieurs sourires lors de leurs caucus entre les points, même lorsque les choses n’allaient pas comme elles l’espéraient.

On l’a notamment constaté lors du troisième jeu du deuxième set, lorsqu’une balle tombée près de la ligne de fond entre Bouchard et Stephens a mené à de la confusion. Sur la séquence, Bouchard a d’abord songé à frapper la balle du revers avant de retirer sa raquette, ce qui a déstabilisé Stephens, qui a laissé passer la balle, et donné le point à leurs rivales. Bouchard a réagi en plaçant sa main sur sa bouche pendant que Stephens n’a pu s’empêcher de ricaner.

Toutefois, si elle a semblé s’amuser sur le court avec Stephens, elle a donné l’impression de se présenter à contrecoeur à sa conférence de presse après le match. Sa rencontre avec les médias a duré moins de quatre minutes, incluant les versions francophone et anglophone.

«C’est bien d’avoir gagné des matchs et d’avoir atteint les quarts de finale en double, parce que c’est un tournoi important, et de demeurer dans le tournoi jusqu’à vendredi.»

Des victoires expéditives

Après quatre jours de temps menaçant, peut-être qu’un peu de pluie à Montréal aurait fait plaisir aux amateurs de tennis vendredi après-midi. Ainsi, ils auraient pu passer plus de temps autour du court central du stade IGA.

La Lettone Anastija Sevastova et la Néerlandaise Kiki Bertens n’y ont vu que du feu contre Stephens et Ashleigh Barty, respectivement. Et du coup, les amateurs qui avaient acheté des billets pour la session de jour n’auront pas vu beaucoup de tennis.

Stephens et Barty ont eu besoin, globalement, de 125 minutes pour mériter leurs laissez-passer pour les demi-finales qui seront présentées samedi.

Stephens a inscrit son nom au carré d’as en l’emportant en deux sets identiques de 6-2, en 70 minutes.

L’Américaine de 25 ans a pris le contrôle du match en gagnant les cinq premiers jeux de l’affrontement grâce à trois bris. Elle a amorcé le deuxième set avec un autre bris, qu’elle a jalousement protégé jusqu’à ce qu’elle en réalise un autre, au septième jeu.

Lors de ses trois matchs en simple cette semaine, Stephens n’a perdu que quatre jeux au premier set.

«Ce n’est pas quelque chose à quoi je pense. Ce n’est pas ce que j’ai essayé de faire, mais c’est ce qui est arrivé. Je tâche seulement de jouer avec beaucoup d’énergie dès le départ.»

En demi-finale samedi, Stephens se mesurera à l’Ukrainienne Elina Svitolina, 5e tête de série, qui a prévalu 7-5 et 6-3 aux dépens d’Elise Mertens, classée 14e.

Exactement 90 minutes plus tôt, Barty, une Australienne, a été la première à se mettre au boulot en éliminant Bertens 6-3, 6-1, en seulement 55 minutes.

Alors que le score était de 4-3 à service égal, Barty a exploité la toute première balle de bris du match quand Bertens a expédié un revers dans le filet.

Lors du changement de côtés qui a précédé ce huitième jeu, Barty avait demandé la présence de son entraîneur. À partir de ce moment, Barty n’a accordé que dix points et ajouté trois bris, incluant lors du jeu décisif.

«Il y a un lien. J’ai un sapré bon entraîneur!, a-t-elle lancé en souriant. J’avais seulement besoin d’être rassurée, de lui dire comment je me sentais et d’aller chercher son opinion aussi. Absolument, il y a un lien.»

Barty, qui a ensuite remporté son match de quarts de finale en double, affrontera la Roumaine Simona Halep, numéro un mondiale, qui a vaincu la Française Caroline Garcia 7-5, 6-1.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.