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F1: Sebastian Vettel remporte le Grand Prix de Belgique

Geert Vanden Wijngaert / The Associated Press Photo:

SPA, Belgique — L’Allemand Sebastian Vettel a vite réussi un dépassement crucial aux dépens de Lewis Hamilton, dimanche, filant vers la victoire au Grand Prix de Belgique de Formule Un.

Vettel, de Ferrari, a ainsi diminué l’avance de son rival de Mercedes à 17 points au classement des pilotes.

Hamilton avait la pole devant Vettel. Habile lors des départs, ce dernier a savamment filé du côté gauche pour prendre les devants, dès le premier tour.

«J’ai eu un excellent départ et je savais qu’une occasion allait se présenter, a dit Vettel. Il faut saisir les opportunités, et je crois l’avoir fait à la perfection.»

«Il m’a dépassé dans le passage droit comme si je n’étais même pas là, a confié Hamilton. Je lui lève mon chapeau.»

Quelques instants plus tôt, la McLaren de Fernando Alonso avait quitté la piste, heurtant le haut de la Sauber de Charles Leclerc. Ce dernier a été protégé par la nouvelle structure autour de l’espace du pilote. La séquence a été causée par un freinage tardif de Nico Hulkenberg, de Renault.

La voiture de sûreté a été déployée. Quand la course a repris, Vettel a bien contré une tentative de dépassement de Hamilton.

«J’ai bien repris la course et tout s’est passé en douceur par la suite», a dit Vettel.

Ferrari n’avait pas gagné le Grand Prix de Belgique depuis 2009.

Toujours au premier tour, un accrochage distinct a impliqué Kimi Raikkonen et Daniel Ricciardo. La Ferrari et la Red Bull ont subi des dommages qui ont mis fin à la journée de ces pilotes.

Vettel a terminé une douzaine de secondes devant Hamilton. Le podium a été complété par Max Verstappen de Red Bull, qui partait septième. Le Néerlandais a ainsi ravi de nombreux supporters sur place, les Pays-Bas n’étant pas très loin.

Vettel méritait un cinquième gain en 2018. Avec 52 victoires, il éclipse le légendaire Alain Prost et prend seul le troisième rang de l’histoire à ce chapitre.

Michael Schumacher domine avec 91 victoires, suivi de Hamilton avec 67 (dont cinq dans la saison en cours).

Le Québécois Lance Stroll a terminé 13e avec sa Wiliams. Il s’élançait 17e.

«Même si la journée a été difficile, je pense que vis-à-vis du reste du peloton, nous avons mieux paru que lors des récentes courses», a dit Stroll.

Valtteri Bottas a connu une progression fulgurante. Partant en queue de peloton, il a guidé sa Mercedes jusqu’à la quatrième place, dépassant en fin de course Sergio Perez, de Force India.

Il reste huit épreuves au calendrier de la Formule Un. La prochaine course sera le Grand Prix d’Italie, dimanche prochain.

Hamilton craint que Ferrari ait plus de vitesse que Mercedes, ce qui pourrait être un facteur sur des pistes rapides à Monza et ensuite à Singapour.

«À la fin il signait des chronos que je ne pouvais pas égaler, a dit Hamilton. Il est devenu plus sensé pour nous de ménager le moteur.»

«Ils ont quelques trucs dans la voiture», a ajouté le pilote britannique, qui a jeté un coup d’oeil à l’intérieur du bolide de la Scuderia, peu après la course.

Invité à clarifier ses propos, Hamilton a pris soin de ne pas laisser planer qu’il aurait des soupçons. Il ne veut pas laisser croire que Ferrari a enfreint les règles.

«Je ne dis pas que c’est illégal. Un truc est juste quelque chose qui vous aide à donner cette performance supplémentaire … s’il vous plaît, ne déformez pas mes mots, a dit Hamilton. Nous avons tous des choses sur nos voitures. Un truc fait juste référence à quelque chose de spécial, je suppose. Je ne sais pas ce qu’il y a dans leur voiture, donc je ne pourrais pas dire (si c’est illégal ou légal).»

Ferrari et Mercedes ont amélioré leurs voitures avant la course. Hamilton a paru confus quant à savoir pourquoi les voitures Mercedes ont été plus lentes que les Ferrari.

«Nous sommes arrivés ici avec une très bonne mise à niveau. On dirait que chaque fois que nous apportons une mise à niveau, ils en font une plus grande, a mentionné Hamilton. Nous savions qu’ils étaient plus rapides en ligne droite. Il faut travailler encore plus fort, j’imagine.»

Hamilton et Vettel sont en quête d’un cinquième championnat de la F1. Cela égalerait l’Argentin Juan Manuel Fangio, titré cinq fois dans les années 1950. Le record appartient à Schumacher, champion en sept occasions.

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