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Brendan Gallagher brille avec les Bulldogs

VANCOUVER – Il n’a pas fallu beaucoup de temps à Brendan Gallagher pour s’ajuster à la vie de joueur de hockey professionnel.

La recrue des Bulldogs de Hamilton est le meilleur pointeur des siens jusqu’à présent cette saison, en attendant de prendre part à son troisième camp d’entraînement de la LNH avec le Canadien de Montréal.

«Évidemment, avec le lock-out, c’était vraiment une bonne opportunité pour moi d’arriver dans la Ligue américaine, a mentionné Gallagher le week-end dernier. L’organisation du Canadien m’observe à chaque fois que je saute sur la patinoire.»

Et l’athlète de 20 ans fait bien depuis le début de la campagne, lui qui a inscrit six buts et amassé cinq aides en 18 matchs. Il se développe de façon impressionnante au sein d’une équipe qui croupit dans les bas-fonds du classement de la ligue.

Le Tricolore a sélectionné Gallagher au cinquième tour (147e au total) lors du repêchage de 2010. Le natif d’Edmonton et ancien des Giants de Vancouver dans la Ligue junior de l’Ouest avait été retranché lors des toutes dernières coupures du Canadien à l’automne 2011, et semble en bonne position pour être considéré sérieusement lorsque les activités reprendront dans la LNH.

«Le lock-out a bien sûr un effet différent sur tout le monde, a-t-il ajouté. En tant que joueurs, nous sommes frustrés, les propriétaires sont frustrés, et les fans sont frustrés. Ça n’apporte vraiment rien de bien à personne. Mais en même temps, je ne peux pas commencer à m’en soucier. Les gars autour de la table des négociations font tout ce qu’ils peuvent pour tenter de sauver la saison.

«Éventuellement, les deux parties vont en venir à une entente et tout le monde va retrouver sa bonne humeur. Mais je vois cela comme une très belle opportunité et j’essaie d’en tirer profit au maximum.»

L’entraîneur de l’équipe, Sylvain Lefebvre, n’a que de bons mots pour Gallagher.

«C’est vraiment un joueur constant, a-t-il évoqué. Mais c’est toujours un ajustement pour les jeunes joueurs. Ils ne peuvent pas prendre cette ligue à la légère. C’est une bonne ligue, que plusieurs joueurs sous-estiment. Et parfois, ils l’apprennent à la dure.»

Anticipant qu’il portera un jour les couleurs du Canadien, Gallagher tente également d’apprendre le français — quoique lentement. Il s’exerce présentement à l’aide d’un logiciel d’apprentissage, mais ne trouve pas vraiment le temps d’étudier.

«C’est difficile pendant la saison d’être assidu puisqu’on est vraiment occupé, a-t-il dit. Mais à chaque été, je vais m’y mettre à fond et essayer d’en apprendre un peu plus à chaque semaine. Peut-être que dans quelques années, je vais réussir à bien le parler.»

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