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Samuel Piette : de l’Europe à Montréal-Est

Photo: Denis Germain/Métro média

L’Impact de Montréal prépare sa rentrée montréalaise. Avant le premier match au Stade Saputo, l’Avenir de l’Est a rencontré Samuel Piette, joueur-cadre du bleu-blanc-noir qui a choisi de vivre à Montréal-Est après un long périple en Europe.

 

Ces jours-ci, il est difficile de manquer Samuel Piette tant il est sur toutes les tribunes. Avec Evan Bush et Nacho Piatti, le numéro six s’est imposé comme l’un des rouages essentiels de l’Impact de Montréal, tant sur le terrain que dans les médias.

Cette importance, c’est en bûchant qu’il l’a acquise. La saison dernière, le milieu défensif a terminé à égalité au premier rang de la Major League Soccer (MLS) pour le nombre de parties amorcées : 34 matchs, 34 titularisations.  C’est plus de 3 000 minutes jouées en une saison.

Cette année s’annonce encore plus chargée. Outre sa saison MLS avec l’Impact, il a plusieurs rendez-vous avec l’équipe nationale canadienne, dont il a porté le maillot à 41 reprises.

La Gold Cup, qui regroupe les 16 meilleures équipes du continent, doit notamment se dérouler en juin et juillet prochain et Samuel Piette ne le cache pas, « il y a un peu plus de pression, car il y a beaucoup d’attentes ».

« C’est très motivant, estime-t-il cependant. La pression est la même à l’Impact. Nous sommes passés proches de faire les séries l’an dernier et c’est l’objectif cette année. Il y a des attentes, même pour moi. Il va falloir que je fasse les efforts pour me maintenir en forme, car ça va être exigeant physiquement ».

Du Vieux-continent à Montréal-Est

Parti du Québec à 14 ans, Samuel Piette a vécu en France, en Allemagne et en Espagne. Loin de sa famille et de ses amis, il a appris les rudiments de son métier et a démarré sa carrière.

À l’été 2017, il décide de revenir au pays. Contrat en poche avec l’Impact, il s’installe d’abord dans le foyer familial à Repentigny pendant quelques mois, avant de prendre la direction de Montréal-Est.

« Ma copine habitait dans le coin; elle y faisait son jogging et en allant visiter, ça nous a plu », explique-t-il.

Loin des clichés qui veulent que les sportifs professionnels vivent dans les tours du centre-ville ou dans les demeures luxueuses des quartiers cossus, Samuel Piette a été séduit par la tranquillité, l’aspect familial et la « vie de banlieue » de son nouveau quartier, situé à deux pas du faubourg Contrecœur à Anjou.

« J’aime aller à L’Œufrier avec ma copine et des amis, et aller prendre une petite marche l’été au parc Alcantara qui n’est pas très loin », détaille-t-il au moment d’évoquer ses petites habitudes dans un quartier où « il y a beaucoup de projets » et qui « va prendre beaucoup de valeur ».

Une vie sociale qu’il apprécie

Rapidement, Samuel Piette a su nouer des relations cordiales avec son voisinage, un peu surpris de voir débarquer une personnalité publique dans ce secteur.

Pourtant, petit à petit, la surprise s’est estompée pour se transformer en une relation de voisinage sympathique, d’autant que Samuel Piette et sa conjointe « ne sont pas des sauvages », comme il l’explique dans un grand éclat de rire.

« On parle un peu à tout le monde. Quand on est arrivé, on a demandé des conseils aux gens pour connaitre un peu les places dans le coin. On a maintenant une très bonne relation avec eux », détaille-t-il.

Ce qu’il apprécie également dans le fait de vivre à Montréal-Est, c’est aussi la proximité avec le centre-ville et les possibilités d’y retrouver ses amis.

« [En Europe] je n’avais pas vraiment d’amis en dehors de mes coéquipiers. J’ai trouvé ça ici. Ça m’a permis de découvrir un peu mieux la ville, les restaurants, les petits cafés… Avant, j’étais plus réservé, j’avais tendance à rester chez moi, mais ici, j’ai plusieurs groupes d’amis qui font des choses différentes auxquels je peux participer. C’est vraiment bien », s’enthousiasme-t-il.

Une belle relation avec les partisans 

Cette vie sociale et « la belle relation avec les Montréalais » qu’il a su créer sont aussi des facteurs évoqués par Samuel Piette pour expliquer sa progression sportive.

« C’est toujours agréable de se faire arrêter, de prendre des photos, de signer un autographe ou juste de discuter », explique le jeune homme de 24 ans, qui « ne refuse jamais à personne ».

« Cette relation avec les gens m’a vraiment aidé, poursuit-il. Avoir une vie sociale et pas juste professionnelle m’a permis de m’échapper dans certains moments difficiles, de me changer les idées ».

Pendant ce long marathon qu’est une saison de soccer, Samuel Piette aura besoin de ces rares moments de détente. Mais aujourd’hui, ses yeux sont rivés sur le Crew de Colombus, l’adversaire qui foulera la pelouse du Stade Saputo le 13 avril.

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