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Les Spartans à l’entraînement

Steve Batsos
Photo: Métro Média/Archives

C’est sur fond de prudence que l’association de football des Spartans de Saint-Laurent se prépare à une possible saison 2020, qui pourrait s’entamer fin août ou début septembre.

Pour l’heure, durant le camp d’entraînement, les jeunes footballeurs s’activent trois fois par semaine sans équipement et sans contact au parc Saint-Laurent, situé près de l’autoroute 15 et la gare Du Ruisseau. Les exercices sont entre autres concentrés sur les jeux par les passes et le positionnement défensif. L’endurance cardiovasculaire des joueurs est aussi mise à l’épreuve. Seulement deux équipes à la fois peuvent s’échauffer pour assurer la distanciation physique lors des séances.

L’association laurentienne, qui a fêté ses 65 ans en 2019, assure suivre les recommandations de Football Québec. Les entraîneurs doivent porter en tout temps un masque sur le terrain. Les vestiaires sont pour l’instant toujours inaccessibles aux joueurs pour limiter les risques de propagation.

Une prise des présences stricte est aussi prévue pour prévenir les situations d’éclosion.

L’application de ces nouvelles règles ne s’est pas avérée un défi pour Steve Batsos, qui entraîne chez les Spartans pour une dixième année. «J’ai fait la même chose au travail avec mes employés», indique l’entraîneur de la catégorie bantam. On a commencé à faire ça depuis le premier jour.»

Il n’en demeure pas moins qu’il doit garder un œil sur les jeunes qui peuvent avoir tendance à se donner des high five après une séquence réussie, par exemple.

«Ce sont des enfants. Ce n’est pas facile, mais on essaie», indique M. Batsos.

Regain

Si la pandémie amène son lot de complication aux organisations sportives, elle pourrait entraîner une hausse des inscriptions chez les Spartans. «Les enfants étaient dans leur maison pendant trois à quatre mois. Il faut sortir, dit M. Batsos. Maintenant qu’il fait chaud, il faut faire quelque chose. Tu ne peux pas jouer aux jeux vidéo tout l’été.»

Le succès de ses équipes pourrait aussi avoir aidé la cause. La formation de la catégorie peewee a remporté les championnats provincial et national en novembre dernier.

L’association peinait à attirer et garder des joueurs dans les dernières années, notamment en raison de la popularité des programmes collégiaux et des inquiétudes liés aux plaquages.

Les parents des joueurs ont dû remplir un formulaire empêchant toute poursuite envers l’organisation en cas de contamination de COVID-19. Si les inscriptions officielles n’ont toujours pas été faites, ces formulaires font état d’une hausse du nombre de joueurs.

14

Si un joueur ou un entraîneur est entré en contact avec quelqu’un qui a testé positif à la COVID-19, il doit s’isoler pendant 14 jours.

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