La consommation numérique de la population mondiale contribue à augmenter nos émissions de CO2, mais des initiatives pour renverser la tendance commencent à voir le jour.

Les technologies de l’information et de la communication sont responsables de 4 % des émissions de gaz à effet de serre.

Selon une étude de 2020, les technologies de l’information et de la communication «sont responsables de 4 % des gaz à effet de serre (GES) produits par l’activité humaine, soit un peu plus que l’industrie aéronautique mondiale». Car même si on dit qu’Internet est un «nuage», il reste que toutes ses données sont stockées dans des centres employant des milliers d’ordinateurs, qui fonctionnent le plus souvent à l’énergie fossile. Voici donc trois pistes de solutions pour faire face à ce nouveau défi de l’ère numérique.

Les chaînes de blocs par preuve de participation

Algorand, un fabricant de logiciels, a développé une technologie de chaîne de blocs utilisant exclusivement la preuve de participation (le fait de posséder une certaine quantité de la cryptomonnaie) pour confirmer les transactions. Ainsi, la technologie «utilise beaucoup moins d’énergie que les autres chaînes de blocs, ce qui réduit considérablement son impact environnemental», affirme Silvio Micali, fondateur de l’entreprise. Algorand a été la première entreprise au monde à procéder de la sorte, espérant faire naître un mouvement au sein de l’industrie.

Le «codage vert»

D’après CO2GLE, un projet visant à analyser l’empreinte carbone de Google, chaque requête dans le fureteur produirait entre 1 et 10 g de CO2. Pourtant, il serait possible de changer cela : le «codage vert», cette façon d’optimiser la consommation énergétique d’un programme ou d’une application en simplifiant son code, pourrait, lui aussi, aider à réduire nos émissions.

Des petits gestes à faire soi-même à la maison

Il est facile de contribuer individuellement. Des gestes simples, comme télécharger les musiques ou les vidéos qu’on pense écouter plusieurs fois, utiliser une connexion wi-fi plutôt que ses données mobiles ou surfer sur un moteur de recherche écoresponsable, comme Ecosia, une fois additionnés, peuvent changer bien des choses pour l’environnement.


Ce texte a été produit par l’École des médias de l’UQÀM. Le texte original se trouve ici.

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