Syrie: Barbara Walters et les Assad!

Barbara Walters, animatrice et journaliste vedette de la chaîne américaine ABC, a été ébranlée par un scandale la reliant à l’entourage immédiat du controversé président syrien Bachar el-Assad.

En effet, l’opposition syrienne a piraté de croustillants courriels échangés entre Barbara Walters et Sheherazad Jaafari. Cette dernière est nulle autre que la fille de l’ambassadeur de la Syrie aux Nations Unies et la proche conseillère en communication de Bachar el-Assad.

Sur la base de cet autre coup d’éclat cybernétique, The Telegraph, célèbre quotidien britannique, a publié une série d’articles la semaine dernière.

Les courriels publiés sont sans équivoque! Barbara Walters a usé de son influence pour pistonner Sheherazad Jaafari. Elle a intercédé pour faciliter son inscription à la Columbia School of Journalism ainsi que son embauche à l’émission de Piers Morgan, diffusée par CNN.

Ainsi, dans un courriel daté du 19 janvier 2012, Barbara Walters a confessé à sa protégée syrienne qu’elle a bel et bien envoyé un courriel à Piers Morgan et à ses producteurs pour mousser sa candidature. Dans le même message, la vedette d’ABC ne s’est pas gênée pour demander à Sheherazad si elle a besoin de son aide pour s’inscrire à l’université.

Dans un autre courriel daté du 24 janvier 2012 et envoyé par Sheherazad à son mentor, qu’elle qualifie de mère adoptive dans un autre message, elle promet à Barbara de lui acheter des bijoux de Syrie. Deux jours après, la vedette d’ABC s’est exécutée pour écrire un courriel à Richard Wald, professeur à l’université de Columbia. Après avoir présenté Sheherazad, elle a confessé au professeur que sa protégée a les faveurs du président syrien, car c’est elle qui lui a arrangé l’interview exclusive avec Bachar el-Assad, le mois de décembre dernier.

Face aux preuves, Barbara Walters a présenté des excuses et admis qu’elle était en flagrant conflit d’intérêts. Mais le mal est fait!

Dans les coulisses des chancelleries, des gens d’affaires et des médias occidentaux, les Assad et leurs courtisans côtoient des téteux de l’autre monde. Quand le controversé président syrien accuse l’Occident de tous les maux, c’est que cette partie du monde lui projette une image répugnante. Et pour cause, il estime qu’il n’a pas à recevoir de leçons d’une contrée aussi pourrie que la sienne!

À lire dans The Telegraph :
Barbara Walters: the key emails
Syrian aide to Bashar al-Assad defends her relationship with Barbara Walters
Barbara Walters apologises over links to Syrian aide of Bashar al-Assad

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