The Amazing Spider-Man : à peine supérieur

Photo: Courtesy of CTMG./ImageMagick

Après la lucrative et décevante trilogie des années 2000 réalisée par Sam Raimi, l’un des personnages les plus populaires de l’univers des comics est de retour avec The Amazing Spider-Man. Le film sera à l’affiche dans les cinémas à compter de mardi prochain.

Mordu par une araignée radioactive, un jeune homme passionné de science découvre en lui des capacités extraordinaires.

Était-ce vraiment nécessaire de repartir une franchise avec le super-héros Spider-Man ? La réponse est non…d’autant plus que le film ressemble beaucoup au premier volet de la trilogie de Raimi qui date d’à peine 10 ans ! Toujours est-il que dans ce reboot à peine supérieur, on passe plus de temps (avec davantage de détails et d’informations) à expliquer les origines de sa morsure qui lui confère des super-pouvoirs. Le film est également assez lent à démarrer au niveau de l’action et l’apparition du vilain de service (le Lézard) se fait plutôt attendre.

Sans grande surprise, le scénario cherche à pallier émotion, action et enthousiasme avec un bonheur inégal. De plus, certains passages sombrent dans le risible comme cet ouvrier de la construction qui vient en aide à Spider-Man avec ces grues parce que ce dernier a sauvé son fils plus tôt dans le film ! Toutefois, la réalisation de Marc Webb (le louangé (500) Days of Summer) est assez inspirée et quelques séquences de haute voltige impressionnent par leur aspect pyrotechnique. Si l’action est parfois un peu trop agitée, la fluidité du montage parvient à illustrer ces séquences de manière cohérente. Bien qu’il ressemble étrangement à l’exécrable Hayden Christensen – en beaucoup plus talentueux – Andrew Garfield (The Social Network) est adéquat dans le rôle-titre alors que le reste de la distribution est solide.

Cote: **1/2 sur 5

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