Cercle de fermières Anjou: un organisme bien vivant depuis 36 ans

Photo: Steve Caron/TC Media

L’automne est synonyme d’expo-vente au Cercle de fermières Anjou. Depuis 36 ans, l’organisme tient cet événement annuel afin de financer une partie de ses activités, mais surtout en guise de carte de visite pour démontrer tout ce qui s’y fait au sein du cercle.

Les membres du Cercle de fermières Anjou s’affairent depuis quelques mois déjà. À deux semaines de leur prochaine expo-vente, qui se tiendra les 18 et 19 novembre, au centre Roger-Rousseau (7501, avenue Rondeau), elles mettent les bouchées doubles pour tout préparer.

Cette année, l’événement est complet. Près de 40 exposants ont confirmé leur présence. Des artisans qui proposent pour la vaste majorité des produits faits à la main: tricot, bijoux, broderie, courtepointe, pièces au métier à tisser, gravure et bien plus encore.

Loin de la cohue des centres commerciaux, il s’agit d’une occasion rêvée pour les personnes à la recherche de cadeaux uniques et locaux pour le temps des Fêtes de tout dénicher en un seul endroit.

Esprit de famille
Chaque semaine, les membres se rencontrent pour des ateliers libres de tricot et d’artisanat, des conférences pour affiner leurs diverses techniques et échanger sur certaines thématiques ou encore pour des sorties (pommes, cabanes à sucre, etc). Et ça discute fort, mais toujours dans la bonne humeur.

C’est d’ailleurs ce qui plaît tant à Nicole Gelly, membre et première conseillère au sein du cercle.

«Pour moi, c’est comme ma famille élargie. L’énergie des membres est contagieuse et nous avons beaucoup de plaisir à nous retrouver.»

Le métier à tisser fascine toujours autant et attire son lot de curieuses… Il permet de transmettre l’une des facettes de notre patrimoine culturel, alors que plusieurs de nos grands-mères ou arrière-grands-mères s’adonnaient à cet art.

Le Cercle de fermières Anjou est un regroupement apolitique de femmes vouées à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille, ainsi qu’à la transmission du patrimoine culturel et artisanal.

Il compte présentement une centaine de membres et toutes les femmes de 14 ans et plus peuvent s’y inscrire.

«La moyenne d’âge des membres se situe dans la fin cinquantaine ou la soixantaine, mais de plus en plus de femmes dans la quarantaine se joignent au groupe. Des approches sont faites auprès des écoles du quartier, de la maison des jeunes ou encore de la maison des familles pour inviter les adolescentes. Des concours sont spécifiquement organisés à leur intention pour les faire participer», indique Alice Leduc, présidente du Cercle de fermières Anjou.

La présidente ne cache pas qu’elle aimerait accueillir davantage de

Lucille Fleurant (à gauche) est membre du Cercle de fermières Anjou depuis ses débuts. Elle est l’une des fondatrices de l’organisme angevin. «Ici, il y a de belles amitiés qui se développent. Nous nous rencontrons et nous discutons de tout. Tout le monde s’entraide», de confier sa collègue Odette Bergeron.

jeunes au sein du cercle, afin de remettre en selle le programme d’artisanat jeunesse offert il y a quelques années. Mais malgré tout, elle se console en constatant que la participation jeunesse est très bonne aux concours ou activités plus ponctuels.

Fondés en 1915, les Cercles de fermières du Québec ont plus de 100 ans. Avec leur 34 000 membres au Québec, ils sont la plus importante association féminine au Québec.

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