Les défis de la nouvelle Association des commerçants de Hochelaga-Tétreaultville

Photo: Steve Caron/Le Flambeau

L’Association des commerçants Hochelaga-Tétreaultville ne manquera pas de boulot pour revitaliser l’artère commerciale qu’est la rue Hochelaga. Les prochains mois risquent d’être fort occupés pour le nouvel organisme.

L’un des premiers défis à court terme de l’association, créée officiellement il y a deux semaines à peine, sera de se faire connaître auprès des commerçants de Mercier-Est, de recruter de nouveaux membres et de mettre en place différents outils de communication.

Actuellement, l’association compte 25 membres et elle aimerait augmenter ce nombre.

Il y a plus d’une centaine de places d’affaires présentement rue Hochelaga. L’association veut être le porte-voix de tous ces marchands. Elle les invite à adhérer au regroupement pour qu’ensemble, les commerçants puissent parler d’une même voix.

Tous ensemble, nous pourrons faire valoir nos projets ou idées auprès de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve pour que les choses bougent dans Mercier-Est et stimuler l’activité économique, fait valoir Viviane Caron, consultante auprès de l’Association.

Le site Internet de l’association est présentement en préparation et Mme Caron travaille à une identité visuelle pour l’organisme. La page Facebook a été créée et les membres peuvent déjà recevoir des informations par le biais d’une Infolettre.

Locaux vacants
Avec un taux de vacance de 20%, le recrutement de nouveaux commerces sera aussi au cœur de la stratégie de développement du conseil d’administration.

Des approches seront faites auprès des propriétaires de locaux vacants pour les amener à faire partie du processus de revitalisation, de même qu’auprès des chambres de commerce, des sociétés de développement commercial (SDC) voisines, et dans certains cas, directement auprès de bannières ou petits entrepreneurs.

Selon une étude réalisée par la Fondation Rues principales, en collaboration avec le ministère du Développement économique et régional et de la Recherche, les artères commerciales en santé offriraient entre 10 et 15% de commerces et de services d’achats courants, entre 30 et 38% de commerces et de services d’achats semi-courants, entre 33 et 42% de commerces et de services d’achats réfléchis et entre 12 et 26% de restauration et divertissement.

Il faut offrir une diversité de commerçants aux consommateurs, croit aussi Mme Caron. Des commerçants chez qui les gens pourront autant faire leur magasinage de tous les jours, y recevoir des services ou s’y rendre pour se procurer des produits uniques, ajoute-t-elle.

D’ailleurs, l’étude de la Fondation Rues principales suggère que pour améliorer le dynamisme économique d’une artère en difficulté, il faudrait davantage recruter des commerces en tenant compte de leur nature pour avoir une meilleure offre et que celle-ci soit diversifiée.

Par exemple, la nature des commerces et services répondant aux achats courants sont principalement les charcuterie, poissonnerie, dépanneur, épicerie, supermarché, épicerie spécialisée, fromagerie, fruiterie, pâtisserie, banque/caisse populaire, photocopie, service de garde, taxi.

Dans la catégorie des achats semi-courants, on retrouve notamment les commerces et services tels que: les articles de fumeur, les centres du jardin, chapeau, chaussure, confiserie, friperie, magasin à rayon, quincaillerie, vêtements, barbier, clinique médicale privée, coiffure, cordonnerie, nettoyeur, tailleur, salon funéraire.

Les commerces et services de la catégorie des achats réfléchis sont, entre autres, les animaleries, les antiquaires, les appareils ménagers, les articles de sports, la bijouterie, le matériel électronique et informatique, les meubles, les ventes immobilières, les cours privés, l’imprimerie, les services comptables, les services professionnels, la vente automobile et de véhicules récréatifs.

Bien que la science commerciale n’en soit pas une exacte, car il est difficile de prévoir le comportement des consommateurs, il n’en demeure pas moins que tout est une question d’équilibre.

Et c’est à cette recherche de l’équilibre que s’attaquera l’Association des commerçants Hochelaga-Tétreaultville.

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