Passer proche d’être pas pire

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Canadien n’est pas des séries de fin de saison. Une injustice bien sûr, puisque des équipes de l’association Ouest y sont malgré qu’ils aient récolté moins de points que la Flanalette.

On se retrouve donc dans la pire des situations: pas assez bon pour faire les séries et pas assez poche pour avoir un bon choix de repêchage. C’est d’ailleurs une tendance chez Canadien: passer proche d’être pas pire.

Carey Price est bon, mais pas tout le temps. Shea Weber est vieux et/ou blessé. Kotkaniemi va être bon un jour, mais ce sera peut-être dans une « ligne » de garage » finlandaise.

La défensive est composée de six défenseurs de troisième paire et de deux défenseurs du top 4. Faites le calcul.

Lorsqu’on voit ce que le Columbus a fait au Tampa, on se dit que la stratégie de Marc Bergevin n’était peut-être pas la bonne. Il eut peut-être fallu échanger quelques choix de repêchage contre des joueurs de location, battre le Lightning et se faufiler jusqu’à la coupe. C’eut été une coupe de location, mais une coupe quand même.

Heureusement, Ryan Poehling nous a permis de finir la saison en beauté en nous faisant croire qu’il était une sorte de Wayne Gretzky des temps modernes. Il ne suffisait que d’une soirée de quatre buts pour nous rendre heureux. Comme la fois où Lars Eller avait marqué quatre buts. On en vibre encore.

Maintenant, à moins que le Toronto ne gagne la coupe, rien ne pourra nous mettre de mauvaise humeur.

«Ç’a fait mal hier soir, je sympathise avec vous parce que moi aussi devant mon rétroviseur, je regardais ce match et j’étais nerveux.» – Patrick Lalime

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