Tennis: de jeunes joueurs d’élite

Photo: Gracieuseté - Sarah-Maude Fortin

Sarah L’Allier, Sarah-Maude Fortin et Haitam Aboufirassi sont des noms qu’on risque d’entendre de plus en plus. Ces jeunes joueurs de tennis sont des étoiles montantes du tennis. Grâce à leurs exploits autant sur le terrain qu’à l’extérieur, ils ont récemment reçu des bourses de la Fondation de l’athlète d’excellence (FAEQ).

Le tennis est une passion pour nos jeunes joueurs de Verdun. «Même si parfois c’est dur, j’ai toujours du plaisir», témoigne Sarah-Maude Fortin. L’adolescente de 17 ans aime le côté tactique et mental du jeu en plus de la sensation de puissance lorsqu’elle frappe la balle.

L’Insulaire concilie ses études avec son sport et les voyages nécessaires pour les compétitions grâce à des cours en ligne offerts par la University of Nebraska High School.

«C’est sûr que c’est exigeant et que ça demande beaucoup de discipline et d’organisation, mais je fais ça depuis le secondaire 3 alors j’ai développé des trucs et je suis embarquée dans une routine», explique-t-elle.

Sarah-Maude Fortin appliquera ensuite pour étudier en finances à l’Université de Washington, à Seattle. «Mon objectif est de faire mes quatre ans d’université avec l’équipe de tennis là-bas […] et après passer professionnelle», explique-t-elle.

Pour sa part, Sarah L’Allier étudie en secondaire 2 au Collège de Montréal et doit s’absenter parfois jusqu’à un mois pour faire des compétitions à l’extérieur du pays. La jeune athlète de 14 ans a le soutien de ses professeurs qui réussissent à l’accommoder.

Les voyages leur permettent de découvrir de nouveaux horizons. «J’adore ça, puisque j’apprends différentes choses sur différentes cultures», indique Sarah L’Allier. Leur temps libre est toutefois restreint, notamment en raison des entraînements et des études.

Sarah L’Allier a remporté en novembre la 2e étape du tournoi de sélection 18 ans et moins pour les championnats canadiens.

Objectifs

Sarah-Maude Fortin continue de jouer des tournois juniors, mais elle a déjà deux compétitions professionnelles à son actif, dont cet automne, où elle s’est qualifié pour le tableau principal du Challenger Banque National.

«Même si j’ai perdu [au premier tour], c’était une très belle expérience pour moi de jouer contre Françoise Abanda qui a déjà été 100e au monde», raconte la jeune fille.

À long terme, l’Insulaire rêve de gagner l’un des tournois du Grand Chelem. «Les Olympiques, c’est un événement légendaire alors c’est sûr que j’aimerais y participer aussi un jour», ajoute Sarah-Maude Fortin.

Des objectifs dans la mire aussi de Sarah L’Allier, dont la dernière année aura été remplie de défis. Elle a subi une chirurgie majeure à la cheville droite en avril à cause d’un syndrome de l’os trigone, très rare, résultat d’une fracture de fatigue, d’un trauma ou d’un blocage de l’articulation.

Si elle est parvenue à bien se rétablir, elle s’est toutefois déchiré les ligaments de la même cheville à peine un mois après avoir recommencé à jouer. Sarah est maintenant de retour au jeu.

Pour 2020, elle vise une première place à un tournoi de la Fédération internationale de tennis (ITF).

En décembre, Sarah L’Allier, Sarah-Maude Fortin et Haitam Aboufirassi ont respectivement remporté 2000$, 4000$ et 2000$ en bourse de l’FAEQ. Au moment d’aller sous presse, IDS/Verdun-Hebdo n’avait pas réussi à rejoindre Haitam Aboufirassi, un étudiant de secondaire 3 du Collège de Montréal.

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