L’inaction coûteuse de Marc Bergevin

Montreal Canadiens general manager Marc Bergevin speaks to the media at a press conference Thursday, July 2, 2015 in Brossard, Que. The Montreal Canadiens have signed general manager and executive vice president Marc Bergevin to a multi-year contract extension through the end of the 2021-22 season. The Canadiens have made the playoffs in three straight seasons under Bergevin's watch, including an appearance in the Eastern Conference final in 2013-14. THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz Photo: Archives Métro

Le Canadien doit enfiler les victoires s’il veut espérer se qualifier pour les séries.

Bien sûr, il a perdu contre les Sabres du Buffalo vendredi, ce qui a fait chuter ses chances de participer aux éliminatoires en deçà de 14 %.

En outre, les partisans sont de plus en plus frustrés à cause du manque de mises à jour au sujet de Carey Price.

Et ils ne peuvent même pas se rabattre sur le repêchage, car le Tricolore n’a que 3 % de chance de remporter la loterie actuellement.

Marc Bergevin est parmi les directeurs généraux les plus actifs dans les négociations d’échange. Cependant, il a raté son coup avec son approche conservatrice cette saison puisqu’il y a toujours plusieurs trous dans l’alignement.

C’est difficile, mais pas impossible d’effectuer des échanges dans la LNH. Des joueurs comme Evander Kane, Ryan Johansen, Brandon Saad, Phil Kessel, Milan Lucic, T.J. Oshie, Ryan O’Reilly, Seth Jones, Tyler Myers et Patrick Sharp ont tous récemment changé d’adresse sur le marché des transactions.

Et tandis que d’autres équipes congédient leurs entraîneurs après des périodes difficiles, le CH ne semble pas intéressé par cette option.

Le Wild du Minnesota a montré la porte à Mike Yeo après qu’il a livré une fiche pitoyable au cours des derniers mois (tout de même supérieure à celle de Michel Therrien).

Il y a eu une faillite systématique de l’organisation montréalaise sur tous les plans cette saison, incluant le rendement des IceCaps de St. John’s. Le club-école du CH est en voie de rater les séries pour une cinquième saison consécutive. De mal en pis.

La bizarre utilisation de David Desharnais
L’utilisation de David Desharnais par Michel Therrien frôle le ridicule. Le Québécois est 141e dans la LNH parmi les attaquants en matière de points par 60 minutes à forces égales. Pas exactement digne du premier trio.

En avantage numérique, Desharnais ne produit que 2,34 points par 60 minutes, ce qui le classe 142e sur 159 chez les attaquants qui ont disputé plus que 100 minutes à cinq contre quatre cette saison.

Desharnais peut être utile dans la bonne situation, mais il est clair que la position de centre numéro un de l’équipe n’est pas le bon rôle pour lui.

Les Canadiennes – Une équipe montréalaise dominante

En dépit des déboires du Tricolore, les amateurs de hockey de Montréal auront l’occasion de soutenir une équipe locale en séries. En prime, cette formation est remplie d’olympiennes et de méga-étoiles.
En l’emportant dimanche contre les Inferno de Calgary, les Canadiennes ont décroché le premier rang au classement de la Ligue canadienne de hockey féminin. Elles feront face aux Furies de Toronto en demi-finale, du 26 au
28 février à Montréal.
Avec des joueuses comme Marie-Philip Poulin, Caroline Ouellette, Julie Chu, Charline Labonté, Ann-Sophie Bettez et Lauriane Rougeau, vous êtes assuré d’obtenir un excellent retour sur votre investissement.
Les Canadiennes forment, sans aucun doute,
la meilleure équipe de hockey en ville.

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