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Plus de 2G$ de retombées économiques pour le Quartier des spectacles

Quartier des spectacles
La place des Festivals du Quartier des spectacles Photo: Archives Métro

Depuis 2007, le Quartier des spectacles (QDS) a attiré près de 60 projets immobiliers. Une étude publiée jeudi par le Groupe Altus évalue les retombées économiques de ces investissements immobiliers à 2,2G$.

«L’étude démontre la valeur ajoutée de la culture, a estimé le président du conseil d’administration du Partenariat du Quartier des spectacles, Jacques Primeau. Quand il y a 30 000 personnes qui entrent ou sortent des salles de spectacle, il y a pas mal plus de gens dans les restaurants. Les meilleures semaines de vente au complexe Desjardins, ce n’est pas à Noël, mais pendant le festival de jazz.»

M. Primeau a rappelé que 26% des billets de spectacle vendus dans tout le Québec le sont dans le QDS.

Les gouvernements du Québec et d’Ottawa, ainsi que la Ville de Montréal ont investi 200M$ pour revitaliser les alentours de la Place des Arts depuis 12 ans. «C’était un beau risque», a soufflé M. Primeau. La seule construction de projets immobiliers dans le secteur a représenté des investissements de 1,5G$.

«Il y a d’autres secteurs où les dynamiques étaient déjà très bonnes dans le centre-ville, comme le centre des affaires et Griffintown, où le privé a mené l’assaut. Mais dans le QDS, avant les investissements publics, c’était un secteur qui était déstructuré. S’il n’y avait pas eu ces investissements, le privé n’aurait pas suivi. Donc, c’est vraiment une réussite», a avancé le directeur de Group Altus, Vincent Shirley.

L’étude publiée jeudi rapporte que les revenus en taxes foncière et scolaire engrangés à la suite de ces investissements immobiliers ont rapporté 85M$ de 2007 à 2017, dont 7,4M$ l’an dernier. Les auteurs de l’étude ont calculé qu’à terme, cela pourrait rapporter 449M$ à la Ville de Montréal.

Les gouvernements provincial et fédéral ne sont pas en reste puisque ces constructions ont rapporté 228M$ en taxes de vente (TVQ) et sur les produits et services (TPS) depuis 12 ans.

«Si la culture est le moteur de ce développement, il faut continuer de nourrir la bête», a avancé M. Primeau, reconnaissant «prêcher pour sa paroisse».

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