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CSDM : des frais de services de garde moins élevés que prévu

Photo: Archives Métro

Les parents des enfants qui fréquentent les établissements de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) payeront moins cher que prévu la hausse des tarifs des services de garde lors des journées pédagogiques.

Les frais pour l’année scolaire 2015-2016 pour les services de garde lors de ces journées seront de 9$ par jour par élève, au lieu de 16$, le montant anticipé à la suite des compressions budgétaires annoncées en mai dernier par le gouvernement du Québec. Les parents devront ainsi débourser 1$ de plus que le tarif du service régulier, établi à 8$.

Les frais pour la semaine de relâche seront quant à eux de 20$ par jour par élève, soit 5,40$ de plus que le tarif de l’année dernière. Ces tarifs excluent les coûts des sorties.

La CSDM a pu limiter la hausse en optimisant le nombre d’élèves par groupe, a expliqué à Métro sa présidente, Catherine Harel Bourdon, en précisant que les salaires des éducateurs engendrent les plus grands frais au cours des journées pédagogiques. «Notre objectif est d’assurer l’autofinancement des services», a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, la CSDM souhaite épargner les familles défavorisées. «40% de nos familles sont sous le seuil de la pauvreté», a précisé Mme Harel Bourdon.

Au Comité de parents de la CSDM, on apprécie les efforts de la commission scolaire, mais on dénonce vivement les compressions de Québec qui, selon la présidente du Comité, Mélanie Taillefer, nuisent aux familles, et particulièrement aux femmes. «Si on se compare [avec la hausse prévue], on se console, mais à Montréal, comme on a une grande concentration de parents défavorisés, la moindre augmentation a un impact», explique-t-elle.

Selon Mme Taillefer, il s’agit aussi d’un enjeu de sécurité. Si les parents ne peuvent plus se permettre d’envoyer leurs enfants au service de garde, bon nombre d’entre eux pourraient être laissés à eux-mêmes. «On les verra au parc avec leur clé autour du cou plutôt qu’au service de garde», avance-t-elle.

Catherine Harel Bourdon se dit préoccupée par les familles et affirme que la CSDM «fait de [son] mieux pour limiter les coûts».

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