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Alexandre Leduc, une alternative progressiste

Gauthier Audrey - TC Media
Fort d’une première expérience électorale en 2012, Alexandre Leduc, qui a terminé en deuxième position lors du dernier suffrage, tente à nouveau sa chance dans la circonscription de Hochelaga-Maisonneuve, sous la bannière de Québec solidaire.

« Je suis plus motivé que lors de ma première campagne. Il nous reste seulement une marche à monter. Elle est importante, mais pas infranchissable », indique M. Leduc.

Même s’il n’a pas été élu, M. Leduc est resté actif dans la communauté au cours des 18 derniers mois. Il a notamment organisé une pétition pour augmenter le service d’autobus des lignes 125 et 34.

« Pour le service d’autobus, j’avais remarqué qu’il était déficient, lors de ma dernière campagne électorale. Après avoir déposé une pétition de 1600 noms, la Société de transport de Montréal a ajouté quelques passages sur les deux lignes. Ce n’est pas autant que nous souhaitions, mais c’est un gain concret », énonce le syndicaliste.

À l’affut des problématiques vécues par les Hochelagais, M. Leduc souhaite faire une priorité du dossier des écoles fermées, mais aussi s’attaquer au problème de logement.

« Je veux de belles écoles saines. Nos élèves n’ont pas à passer 30 minutes en autobus pour aller dans un autre quartier. Baril ne serait pas reconstruit avant 2016. C’est deux ans d’attente. Je veux faire des pressions pour que ce soit plus tôt. Il y a encore beaucoup de choses à faire pour Très-Saint-Nom-de-Jésus et Hochelaga. Je vais travailler tous les jours sur ce dossier pour que ça se règle.

« Je voudrais créer une réserve foncière pour construire du logement social. Ça permettrait aux gens ayant des revenus moindres de ne pas se faire évincer, car ils ne peuvent pas s’acheter un condo. Il faut construire plus d’habitations à loyer modique et de coopératives d’habitation. En ce moment, on ne construit que des immeubles de copropriétés. Il faut renverser la tendance. Le quartier appartient à tout le monde, pas juste à ceux qui ont plus de moyens. Loin de moi de démoniser ceux qui ont des condos. C’est souvent la seule manière ici de devenir propriétaire », affirme-t-il.

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