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Vélos Argon 18: D’un sous-sol aux Olympiques

Photo: Collaboration spéciale/Argon 18

Le cycliste devenu homme d’affaires Gervais Rioux est toujours aussi difficile à rattraper. Depuis que qu’il a acheté la marque Argon 18, il y a 16 ans, et qu’il a ouvert une petite boutique dans un sous-sol de la rue St-Laurent avec son frère, il a fait bien du chemin. La prochaine étape de son circuit: les Jeux Olympiques de Rio.

Rejoint tôt le matin avant qu’il ne quitte pour une autre journée chargée, le Lachinois a admis à TC Media que son entreprise avait été approchée par un pays, dont il n’a pas voulu révéler l’identité, pour établir un partenariat lors des jeux de Rio.

La nation en question partagerait d’ailleurs depuis un an les coûts de développement du vélo qui pourrait, selon les dires de M. Rioux, mener l’équipe sur le podium.

« Nous sommes vraiment fiers que ce soit le pays qui nous ait approché lui-même. Nous avons exploré un concept déjà existant mais je crois que nous l’avons amélioré d’une manière qui pourrait faire la différence sur le circuit », explique-t-il.

L’annonce des couleurs qu’afficheront les vélos au fil de départ des Jeux Olympique se fera d’ici quelques semaines. On peut toutefois déjà affirmer qu’Argon 18 n’arborera pas l’unifolié à Rio, puisque le Canada a déjà un contrat avec Look, une entreprise française.

Parcours
« Il y a quatre ans, lorsque le Canada a signé son entente, nous n’étions pas encore prêts pour ce genre de contrat. Maintenant, avec l’expérience que nous avons acquise sur les circuits mondiaux, nous sommes prêts pour ce défi. Cette année, nous sommes devenus la 5e marque la plus utilisée au Ironman d’Hawaï », ajoute M.Rioux.

L’entreprise québécoise en sera aussi à sa deuxième année sur le Tour de France avec l’équipe allemande Bora Argon 18, qui avait cinq cyclistes participant à la Grande Boucle en 2015.

Le cycliste a connu une longue carrière avant de se lancer en affaires, en 1990. Récipiendaire de trois titres de champion canadien sur route et ayant participé aux jeux du Commonwealth ainsi qu’aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, il met son expérience à profit lors de la conception des vélos.

« Je ne suis pas seul, il y a toute une équipe avec moi. Mais c’est certain que mes années de compétition m’aident lorsque nous sommes en développement de nouveaux produits. C’est d’ailleurs ce sur quoi je me concentre le plus ces dernières années », ajoute –t-il.

Les vélos qui foulent l’asphalte lors du Tour de France coûtent environ 12 500$ alors que ceux utilisés sur les pistes se détaillent entre 4 000 et 8 000$.

Argon 18 a obtenu la permission de l’équipe olympique avec laquelle ils sont associés pour mettre en marché les nouveaux produits qui auront été créés lors de leur collaboration et ce, dès la fin de Jeux de Rio.

 

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