Un projet d’agrandissement pour le SAC Anjou

Photo: Steve Caron/TC Media

Le Service d’aide communautaire (SAC) Anjou souhaite regrouper ses activités dans un tout nouveau bâtiment à construire de deux étages afin d’optimiser ses services. Le projet est majeur pour cet organisme communautaire qui doit amasser 3M$ pour y parvenir.

Présentement, les services du SAC Anjou sont dispersés dans trois points de service du territoire angevin. Des ateliers de francisation sont offerts dans un local de la place Chaumont, la maison de la famille du SAC est située à côté de l’ancien presbytère de l’église Saint-Conrad de la rue des Ormeaux, alors que les services aux aînés et administratifs sont centralisés sur la rue Azilda.

Avoir trois points de service signifie avoir trois réceptionnistes et multiplier les frais fixes par trois (chauffage, électricité, coûts de location, etc.).

De plus, l’organisme ne peut prendre d’expansion en raison des espaces limités.

«Les espaces dont nous disposons ne sont pas adaptés pour les gens à mobilité réduite. Il y a des citoyens qui aimeraient profiter des services du SAC et qui ne peuvent en bénéficier, faute d’accès universel», indique Francine Baril, directrice générale du SAC Anjou.

La clientèle de l’organisme a augmenté de 30% en quatre ans et de plus grands espaces sont requis.

Francine Baril, directrice générale du SAC Anjou.
Francine Baril, directrice générale du SAC Anjou.

Le bâtiment comprendrait des salles multifonctionnelles, il serait universellement accessible et aurait une superficie de 12 000 à 14 000 pieds carrés comparativement aux 9000 pieds carrés actuels.

Le regroupement des services sous un même toit favoriserait aussi la mixité et l’intégration des usagers, estime la directrice de l’organisme communautaire.

«Notre projet de construction n’est pas un caprice, il répond à un besoin véritable.»

Un premier pas franchi
Les élus de l’arrondissement sont également de cet avis. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à appuyer par résolution, lors de la séance du conseil de juillet, la démarche du SAC Anjou dans ses recherches pour l’obtention de subventions auprès des gouvernements.

L’arrondissement a également entrepris des démarches pour lui céder un terrain par bail emphytéotique afin qu’il puisse construire son édifice. Le terrain est situé sur le boulevard Yves-Prévost, entre les rues Baldwin et Azilda.

«C’est un premier pas majeur, avoue Mme Baril. Il faut maintenant trouver l’argent pour financer la construction.»

Les études de faisabilité réalisées chiffrent le projet à 3

M$. La directrice générale envisage de solliciter les gouvernements fédéral et provincial, des bailleurs de fonds privés, des fondations et organisera des collectes de fonds.

«L’argent demeure le nerf de la guerre, mais c’est réalisable, croit Mme Baril. Je suis sûre que nous y parviendrons.»

Dans un monde idéal, la première pelletée de terre du projet aurait lieu à l’automne 2017, ce qui coïnciderait avec le 40e anniversaire de l’organisme.

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