Le nerprun, un arbuste indésirable présent dans MHM

Photo: Collaboration spéciale

La lutte au nerprun s’est poursuivie cette fin de semaine au parc Thomas-Chapais. Des centaines et des centaines de tiges ont été coupées afin d’éradiquer cette espèce envahissante présente dans le quartier.

Le nerprun cathartique est un arbuste pouvant atteindre de 20 à 25 pieds de hauteur et qui produit des petits fruits noirs. Considéré comme un joli arbuste décoratif, il est toutefois très envahissant et nuit à la régénération des boisés.

Sa présence empêche les autres arbustes de croître et de s’implanter diminuant du coup la richesse des boisés.

Au parc Thomas-Chapais, les bénévoles du comité citoyen du parc, en collaboration avec l’Éco-quartier de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve, mènent depuis deux ans une lutte active au nerprun. Des corvées d’éradication ont été tenues pour limiter la prolifération de l’arbuste, comme la fin de semaine dernière.

«Il en reste encore beaucoup dans le parc, mais nos actions commencent à porter leurs fruits. Les résultats sont positifs. La situation s’améliore d’année en année», estime Gilles Vaillancourt, l’un des participants à la corvée d’éradication, qui admet que la guerre n’est toutefois pas gagnée.

Malgré son apparence qui peut séduire, le nerprun demeure une espèce envahissante qui nuit à la richesse des boisés.

La croissance du nerprun est très rapide et il s’implante dans une grande variété de milieux, ce qui complique la tâche des bénévoles. Les oiseaux, en mangeant les fruits et les graines de l’arbuste, les dispersent ensuite dans les boisés. Ils sont la principale source de la multiplication de l’arbuste.

Dans les prochains mois, des panneaux d’interprétation seront installés au parc pour sensibiliser les citoyens à cet arbuste envahissant et un dépliant informatif sera aussi produit.

«Les gens devraient éviter de planter du nerprun sur leur terrain, croit M. Vaillancourt. Ils devraient au contraire les enlever. Certains en ont peut-être et ils ne sont pas au courant des désagréments associés à cet arbuste, d’où l’importance de la sensibilisation.»

Plusieurs arbres fruitiers indigènes peuvent représenter une bonne solution de rechange au nerprun, tout en constituant une source de nourriture pour les oiseaux.

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