Quel avenir pour la maison des jeunes?

Photo: Steve Caron/TC Media

Plus de huit mois après le déménagement de l’Antre-Jeunes de Mercier-Est, l’ancien local de l’organisme affecté par des problèmes de moisissures est toujours laissé à l’abandon, alors que les locaux disponibles pour les organismes communautaires se font rares ou chers dans Mercier-Est.

Démolition? Réfection? Reconstruction? Vente?  Les options sont simples.

«L’immeuble appartient à la Ville de Montréal, souligne Daniel Savard, directeur de la culture, des sports, des loisirs et du développement social de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve. C’est la ville-centre qui prendra les décisions.»

Jusqu’à maintenant, aucune décision n’a été prise dans ce dossier. La Ville de Montréal indique que différents scénarios sont actuellement à l’étude pour déterminer ce qu’il adviendra de l’immeuble, mentionne Gonzalo Nunez, relationniste à la Ville de Montréal.

Une étude de l’enveloppe du bâtiment a été faite. Il en coûterait plus de 800 000$ pour réhabiliter l’immeuble.

Souhaits
Malgré tout, il s’agirait de l’option que privilégierait Jessie Pelchat, de Solidarité Mercier-Est, la table de concertation du quartier.

Les organismes communautaires peinent à trouver des lieux pour héberger leurs activités ou encore tenir leurs assemblées et réunions publiques.

«C’est clair qu’on a besoin de locaux communautaires dans Mercier-Est, soutient-elle. Trouver un lieu pour tenir nos réunions n’est pas facile et les frais sont dispendieux. Même louer un sous-sol d’église nécessite des coûts. Là, il y a un bâtiment qui appartient à la Ville et qui est inutilisé. Il pourrait servir à divers organismes.»

En raison de sa position stratégique sur la rue Hochelaga, à proximité de commerces, de la maison de la culture Mercier et au coeur de l’entrée de quartier, l’ancien local de la maison des jeunes pourrait faire la joie de plusieurs organismes communautaires. Il constituerait une belle vitrine avec pignon sur rue.

Après des travaux, il pourrait héberger de façon permanente un organisme ou encore être disponible à titre de salle de réunion, estime Mme Pelchat.

Pendant plus de 10 ans, des centaines de résidents et organismes du milieu ont milité pour la construction d’un centre récréosportif dans Mercier-Est incluant une piscine intérieure, un gymnase et des locaux pour les organismes communautaires.

Le projet réalisé est devenu l’actuelle piscine Annie Pelletier au parc Clément-Jetté, dans le district de Tétreaultville.

La partie gymnase et les locaux pour les organismes communautaires n’ont pas été intégrés au projet pour une question monétaire.

Les besoins demeurent donc toujours actuels. Un sondage présentement en cours et réalisé par Solidarité Mercier-Est pour susciter la mobilisation des citoyens afin de relancer la seconde phase du centre récréosportif de Mercier-Est – notamment l’accès à des locaux communautaires – le démontre. Les gens répondent en grand nombre et les organismes communautaires sont toujours préoccupés par la disponibilité des locaux dans le quartier, dit Mme Pelchat.

Selon elle, il ne fait aucun doute que l’enjeu en sera un de la prochaine campagne électorale municipale.

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