Solargise ne s’établira pas dans l’est de Montréal

Photo: Archives

Solargise ne construira pas son usine de panneaux solaires dans l’est de Montréal. Les propriétaires du Club de golf Métropolitain Anjou n’ont pu s’entendre avec l’entreprise sur le coût d’acquisition du terrain convoité.

Le projet de 2,3G$, qui devait créer près de 1000 emplois, échappe ainsi à la Ville de Montréal.

«Nous sommes déçus de la décision de Solargise, a commenté Christine Fréchette, présidente et directrice générale de la Chambre de commerce de l’est de Montréal (CCEM). Nous passons à côté d’investissements qui auraient contribué à une relance économique de l’Est.»

D’autres terrains de l’est de Montréal ont aussi été analysés, mais aucun ne répondait aux spécificités techniques exigées par le promoteur.

Solargise se tourne donc vers la municipalité de Salaberry-de-Valleyfield pour y implanter son usine.

Mince consolation pour la métropole, le promoteur prévoit y aménager son siège social et ses activités de recherche et de développement, un volet qui pourrait représenter une centaine d’emplois.

La CCEM tentera de convaincre Solargise de s’établir dans l’Est, mais rien ne garantit que ce sera le cas.

«Pour le volet de l’usine, l’est de Montréal se démarquait, mais ce n’est pas nécessairement le cas pour l’implantation d’un siège social. Plusieurs terrains disponibles peuvent répondre aux besoins de l’entreprise, indique Mme Fréchette. Faudra voir ce que le promoteur décidera.»

Difficile de dire ce que deviendront les terrains du golf d’Anjou. L’administration montréalaise souhaite toujours agrandir le Bois d’Anjou en y annexant une partie des terrains appartenant à la famille Di Lillo.

Les réserves foncières à cet effet, imposées par le comité exécutif en juin, sont toujours en vigueur.

La mairesse Valérie Plante n’écarte également pas la possibilité que d’autres entreprises s’établissent sur une partie du site.

La Ville dispose toutefois d’un droit de préemption, c’est-à-dire qu’elle pourra acquérir les terrains qui l’intéressent avant qu’une transaction avec d’autres acheteurs ne soit conclue.

Dans ce cas, elle a 60 jours pour acheter le terrain au prix obtenu par le propriétaire, un processus moins coûteux qu’une expropriation.

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