Plan de l’Est, transport collectif et Galeries d’Anjou

Tranchemontagne Daphnée - TC Media
Industriels et gens d’affaires angevins se sont donné rendez-vous dans les nouveaux locaux de l’Association de la construction du Québec (ACQ) à l’occasion du traditionnel cocktail du maire d’Anjou, le 8 octobre.

Le 5 à 7, organisé par la Chambre de commerce de l’est de Montréal, en partenariat avec le comité territorial d’Anjou, a servi de prétexte aux convives pour faire du réseautage. Le sujet de discussion de prédilection : la situation économique de l’est montréalais.

Dans son discours d’introduction, le maire d’Anjou, Luis Miranda s’est prononcé sur la nouvelle de l’heure : le dévoilement du Plan de l’Est par le maire Gérald Tremblay, le 31 octobre.

« Le Plan de l’Est ne répond pas à mes attentes. Nous, les Angevins, mais aussi vous, les gens d’affaires, assumons la dette du développement du parc d’affaires, sans toutefois bénéficier du retour d’argent. Dans le plan, on s’attendait à ce que des investissements soient faits quant à la taxation pour alléger notre fardeau », soutient M. Miranda.

Il a ensuite insisté sur les priorités que devront défendre les industriels et gens d’affaires, notamment le développement de la rue Notre-Dame, qui selon lui, « n’est plus un projet prioritaire depuis l’arrivée de l’échangeur Turcot sur les planches à dessin ».

« La rue Notre-Dame, on ne peut pas s’en passer. On a beau dire que dans le port, on risque de faire un chemin pour détourner les véhicules, il reste que la rue Notre-Dame est un must.

« Il est très important que l’Est soit reconnu pour ce qu’il est : un des plus gros secteurs industriels de l’île de Montréal », défend-il, soulignant par le fait même que les acteurs devront unir leurs forces pour faire valoir leurs intérêts.

En raison d’une extinction de voix, M. Miranda a écourté son discours pour plutôt répondre aux questions de la foule. Interrogé sur l’avenir des Galeries d’Anjou, le maire a fait savoir que l’arrivée du Simons devrait engendrer de nouveaux revenus.

« Avec Simons, les gens des Galeries d’Anjou s’attendent à augmenter leurs revenus au pied carré. On espère qu’avec cette arrivée, on va avoir d’autres investissements. C’est une porte d’entrée. Ce qui a été fait au Carrefour Laval devait être fait aux Galeries d’Anjou.

« Il y a un réaménagement du boulevard des Galeries d’Anjou et de la rue Jean-Talon Est qui est prévu. C’est reporté en 2013. Les Galeries d’Anjou nous ont demandé si l’on pouvait accélérer. Je crois qu’il y a un projet pour l’ancien garage Sears, une tour à bureau ou quelque chose du genre. Les Galeries sont un pôle qui va nous donner beaucoup de visibilité », croit-il.

Pour ce qui est du développement des transports en commun, M. Miranda ne semble pas être transporté par la venue du Train de l’Est et fonde ses espoirs dans le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal.

« Le Train de l’Est, j’appelle ça un train de banlieue. Il va plus desservir Mascouche qu’Anjou. Il va possiblement amener du monde ici, mais pour moi, le métro reste le projet prioritaire. À l’arrondissement, nous avons travaillé sur un plan de réaménagement pour les Galeries d’Anjou. Les magasins comme Future Shop n’ont pas une longue vie et c’est un secteur qui devrait être redéveloppé, par l’arrivée du métro. Le métro, j’y crois encore, j’ai confiance. Je sais qu’il y a quelque chose qui s’en vient bientôt », a annoncé le maire, avec un sourire entendu, refusant toutefois d’en dévoiler davantage.

« Vert » un premier bâtiment LEED à Anjou

L’événement a également permis à l’ACQ d’exhiber ses nouveaux locaux. Les convives ont été invités à prendre part à une visite guidée des lieux pour apprécier les différents dispositifs de réduction d’énergie ainsi que la terrasse, aménagée à l’arrière.

L’organisation espère que la construction, de style contemporain, sera bientôt certifiée LEED. Il s’agirait d’une première à Anjou.

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