La vogue de l'agriculture urbaine

Une visite auprès de quelques-uns des éco-quartiers situés dans les environs d’Anjou a permis de constater l’attrait grandissant que les citoyens présentent vis-à-vis l’agriculture urbaine. Parallèlement, il est possible de lire dans État de l’agriculture urbaine à Montréal que «Montréal reconnaît aujourd’hui l’importance du développement de l’agriculture urbaine et [qu’elle] a pris des engagements pour son renforcement» 1.  Mais, qu’est-ce que l’agriculture urbaine?

Selon le CRAPAUD et l’Institut des sciences de l’environnement de l’université du Québec à Montréal, cette pratique se trouve à être toute «culture de plantes comestibles ou d’élevage d’animaux dans une ville»[1]. Dans un tel contexte, il importe de mentionner que l’intérêt de l’agriculture urbaine mentionnée ci-haut se réfère davantage aux jardins urbains qu’à l’élevage animal.

Pour ce qui est d’Anjou tout particulièrement, cet intérêt pour l’agriculture urbaine peut se faire ressentir par la présence de plus de quatre cent jardinets répartis au sein des six jardins communautaires qui peuplent son territoire. Ces jardins sont gérés par un comité de bénévoles chapeauté par la Direction de la culture, des sports, du loisir et du développement social de l’arrondissement. Ce comité a comme mandat de faire appliquer les règles relatives au jardinage, d’animer les lieux ainsi que d’assurer la surveillance. Son travail assidu est essentiel pour le bon fonctionnement des jardins communautaires. C’est pourquoi, ce comité est toujours à la recherche de bénévoles pour s’impliquer, surtout en période estivale, au moment où chacun d’eux méritent quelques jours de congé.

Les avantages d’avoir un jardinet sont multiples : accès facile et abordable à des fruits et légumes frais de saison, lieu de socialisation, valorisation de la protection à l’environnement, etc. Aussi, si vous désirez vous joindre au mouvement d’agriculture urbaine présent dans Anjou, si vous souhaitez partager une expérience communautaire de jardinage en ayant votre propre jardinet, ne ratez pas les inscriptions qui se font toujours en avril, soit quelques jours avant l’ouverture officielle des jardins. Enfin, il faut noter que la participation au mouvement lié à l’agriculture urbaine peut aussi se faire par l’entremise de gestes simples comme planter un arbre fruitier, entretenir un petit jardin dans sa cours ou faire pousser des plantes potagères dans des bacs sur son balcon.

[1]Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture urbaine durable (CRAPAUD) & Institut des sciences  de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal (2011), Vitrine de l’agriculture urbaine à Montréal, Montréal, http://agriculturemontreal.com/agriculture-urbaine.

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