Un important réseau de stupéfiants démantelé

Photo: Collaboration spéciale

Plus d’une vingtaine de personnes ont été arrêtés, les 18 et 19 mars, dans le cadre d’une vaste opération policière visant à démanteler un réseau de trafic de stupéfiants relié aux motards criminalisés. Plusieurs perquisitions se sont déroulés en même temps dans l’est de Montréal, notamment à Mercier et au 3629, rue Sainte-Catherine.

L’immeuble de 19 logements abritait l’un des plus grands centres de revente de drogue, estime le sergent du module d’action par projet (MAP), Claude Lizotte, qui a pris part à l’enquête.

«En moyenne, on y vendait de 700 à 1000 roches de crack par jour. Je ne serais pas surpris que ce soit le plus grand point de vente de stupéfiants dans un logement privé à Montréal», indique le sergent Lizotte.

Lors des perquisitions à Hochelaga, les policiers ont récupéré plus de 4000 roches de crack, 14 000$ en espèce et une arme à feu. Ils ont arrêté 22 personnes et six autres personnes «sont à venir», déclare M. Lizotte. Yanick Viau (Rosemont), Yanic Bilodeau (Mercier), Lucassie Bonhomme (Hochelaga-Maisonneuve), Sylvain Piquette (Hochelaga-Maisonneuve) et Claudio Ponari (Rivière-des-Prairies), le propriétaire de l’immeuble, ont été mis sous les verrous. Ils ont été accusés de trafic de stupéfiants et de complot.

Pendant six mois, une cinquantaine de policiers, dont les agents du MAP du PDQ 23, ont enquêté sur le dossier, afin de mettre définitivement un terme à ce réseau de stupéfiants.

«Nous avons fait mal à l’organisation. Nous avons réussi à remonter loin au sein de la hiérarchie. Je crois qu’il faudra beaucoup de temps avant de les revoir», souligne le sergent.

Connu des policiers
Le 3629 était bien connu des milieux policiers. Les agents du poste de quartier (PDQ) 23 recevaient de nombreux appels de voisins et effectuaient de nombreuses interventions dans ce secteur.

«Au cours des cinq dernières années, nous avons effectué plus de 1000 interventions policières à cet endroit, soit 200 interventions par année. Si on fait le calcul, c’est près d’une intervention par jour. Nous y allions régulièrement pour répondre aux plaintes, mais aussi par souci des résidents riverains», explique le sergent Lizotte.

Plusieurs actes de violence se sont déroulés à cette adresse, au cours des dernières semaines, notamment un homme poignardé, le 15 mars dernier.

 

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