L’école secondaire Louise-Trichet ouvre ses portes aux garçons

Photo: Steve Caron/TC Media

À compter de septembre 2016, les garçons feront progressivement leur entrée à l’école secondaire Louise-Trichet, un grand changement pour cet établissement qui n’accueillait que des filles depuis 1958.

«La décision a pour but de répondre à la hausse démographique que connaît présentement le secteur de Mercier et celle envisagée dans les années à venir», explique Alain Perron, porte-parole de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

Les écoles secondaires de Mercier-Est et Mercier-Ouest (Édouard-Montpetit et Louis-Riel) peinent à répondre à la demande. La CSDM doit trouver de la place pour les garçons qui font leur entrée au secondaire.

Dès l’an prochain, les adolescents de première secondaire pourront donc fréquenter l’école Louise-Trichet. Au fil des ans, ils y poursuivront leurs études et à terme, dans cinq ans, les deux cycles du secondaire y seront offerts (pour les garçons).

Présentement, l’école accueille 312 adolescentes de la première à la cinquième secondaire et l’établissement a une capacité d’accueil d’environ 500 élèves.

Les parents réfractaires ou déçus de ce changement de vocation pourront envoyer leur enfant à l’école secondaire Marguerite-De Lajemmerais, également située dans Mercier, et entièrement réservée aux filles.

«À Marguerite-De Lajemmerais, il y a encore beaucoup de places. L’école perd environ une soixantaine d’élèves chaque année. Il n’y a donc pas de surpopulation et elle est en mesure de faire face à la demande pour les parents qui souhaiteraient transférer leur enfant», souligne M. Perron.

Les principales intéressées, elles, ne semblent pas trop se formaliser de ce changement.

«Moi je venais à Louise-Trichet parce que c’est l’école secondaire la plus près de chez nous. Pas parce qu’il s’agissait d’une école réservée aux filles. Je suis donc contente que l’école devienne mixte», indique Chloé.

Pour Vanessa, l’important est de demeurer avec ses amies.

«Je vais sûrement en parler avec mes parents, mais mon souhait est de ne pas quitter mon cercle d’amies. J’aime l’ambiance à Louise-Trichet», dit-elle.

Les enseignants eux attendent de voir la suite des choses avant de se prononcer formellement.

«Nous n’avons pas de position syndicale sur le sujet», affirme Yves Parenteau, de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal.

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