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Salle Pauline-Julien: bilan d’une année sous les projecteurs

Photo: Photo: Gracieuseté - Yves St-Jean

De la découverte du groupe Heymoonshaker à la toute dernière performance de Bob Walsh dans l’Ouest-de-l’Île, 2016 fut riche en moments forts à la salle Pauline-Julien. Avec un soutien financier de la Ville de Montréal qui vient s’ajouter et de nouveaux équipements de cinéma numérique, l’équipe de direction a plusieurs raisons d’être fière de ses réalisations cette année.

«Notre grand défi, c’est d’amener le public à découvrir de nouveaux artistes. On met une panoplie de stratégies en place pour ça», souligne la directrice générale et artistique de la salle Pauline-Julien (SPJ), Diane Perreault.

Le duo britannique Heymoonshaker fait partie des talents qui ont brillé au Cabaret de la relève. De passage en janvier 2016, le chanteur-guitariste Andrew Balcon et le human beatbox Dave Crowe ont conquis les spectateurs.

«On avait eu un gros coup de cœur. Ce qu’ils font sort du cadre et ils ont connu un beau succès auprès du public chez-nous», observe Mme Perreault.

Une fois qu’ils ont découvert un artiste qu’ils apprécient, les gens sont au rendez-vous par la suite. Ce fut le cas, entre autres, pour Victor Wainwright. Révélé au public de la SPJ pour la première fois en 2015, l’auteur-compositeur-interprète était de retour au mois de novembre et n’avait déjà plus de besoin de présentation.

«Un bluesman de Memphis que les spectateurs ont beaucoup aimé l’an dernier. Lorsqu’il est revenu cet automne, on a presque vendu tous les billets».

La série Jazz, Blues & Monde a aussi reçu le grand Bob Walsh pour une dernière visite en février, quelques mois avant son décès. Le spectacle qu’il a offert en trio avec Lorraine Desmarais et Jean Fernand Girard s’inscrit parmi les événements marquants.

«Bob Walsh a livré toute une performance. Je suis heureuse qu’il soit passé avant de nous quitter. C’était quelqu’un de très attaché à la SPJ; il est venu à sept reprises en 16 ans», mentionne la directrice générale et artistique.

Invités à voter pour leurs spectacles favoris de l’automne 2016, les spectateurs ont élu Boucar Diouf en première position du Top 5, suivi de Simon Leblanc, Christopher Hall, Gabriella – finaliste à l’émission française The Voice – et l’humoriste Alexandre Barrette.

En lien avec un nouveau soutien financier de 150 000$ obtenu de la Ville de Montréal – aide qui vient s’ajouter pour les prochaines années à celle déjà établie du Conseil des arts de Montréal et de Patrimoine canadien notamment – la SPJ s’est vu attribuer le mandat d’amener à son public les artistes de la diversité culturelle.

«On vise à intégrer cette diversité dans toutes les disciplines, dont théâtre et danse, pas seulement en musiques du monde», explique Mme Perreault.

La salle s’est par ailleurs dotée d’équipements de cinéma numérique avec écran IMAX haute définition, sons et éclairages derniers cris. «Les créateurs sont de plus en plus curieux d’utiliser les technologies et il faut être en mesure d’y répondre.» Un atout précieux pour les projections du Ciné-Club du Quartier qui s’y déroulent chaque semaine.

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