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Les «hommes-sirènes» canadiens font un malheur

Sue Bailey, La Presse canadienne

Poussez-vous, les pompiers à gros bras! Ces Terre-Neuviens sont poilus et barbus, parfois «enveloppés» — disons «costauds» —, et ils portent sans gêne le costume de sirène. Leur histoire fait maintenant un malheur sur les médias sociaux et dans le milieu de la philanthropie.

La trentaine de gaillards a posé sur les rochers ou les quais du petit village de pêcheurs de Quidi Vidi, chez le barbier ou dans un champ de citrouilles. On s’arrache maintenant leur calendrier 2018 sur internet, de partout dans le monde, même à 25$ pièce.

Les gars du «Club des barbus et moustachus de Terre-Neuve-et-Labrador» voulaient amasser des fonds pour un service d’équitation thérapeutique destiné aux adultes et aux enfants. Les gaillards se définissent comme des «merb’ys», mot-valise qui allie «mermaid» (sirène) et «b’y» — «boy» ou «buddy» (gars), en argot terre-neuvien.

Au-delà de la bonne cause, Jason Piercey admet qu’il est quand même «libérateur» de porter la queue de sirène, le collier de coquillages et le ruban d’algues quand on n’a pas, disons, le physique de l’emploi. «Ça démolit les stéréotypes et les « rôles genrés », lance l’entrepreneur de Saint-Jean, aussi engagé dans sa communauté. Et sur la photo, si on regarde bien, on peut déceler quelques vestiges de ma bonne forme d’antan.»

«C’est tellement fou, tellement plaisant. Tout le monde devrait relaxer un peu et arrêter de prendre la vie trop au sérieux.»

Les organisateurs ne veulent pas encore dévoiler le chiffre des ventes atteint jusqu’ici. On précise toutefois sur le site du Club des barbus que les nouvelles commandes seront seulement livrées «d’ici le 27 novembre».

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