La violence et l’intimidation au foot!

Le hockey n’a pas le monopole de la violence et de l’intimidation, car le foot en pâtit aussi. La récente agression du Brésilien Neymar l’illustre parfaitement.

Sur ce cas en particulier, certains argueront que dans le feu de l’action, le Colombien Juan Camilo Zuniga cherche à sauter plus haut que son adversaire. Faux. Sa charge féroce du genou dans le dos du numéro 10 brésilien est une agression calculée, non pas au point d’envoyer Neymar à l’hôpital, mais pour lui faire mal et pour l’intimider.

Dans ce cas-ci, le prix à payer est une fissure de la troisième vertèbre. La perle brésilienne ratera le reste de sa Coupe du monde à domicile. Une dure perte pour tout amateur du beau jeu brésilien.

Au foot, des spécialistes d’agressions répétées sur les joyaux de la couronne adverse sont légion au sein même d’équipes prestigieuses. Au Mondial précédent, les Néerlandais alignaient l’un des spécialistes de cette sale besogne.

Sans remettre en doute ses compétences footballistiques, Mark van Bommel était l’archétype du footballeur agresseur. Avec ses tacles vicieux, ses gestes obscènes et ses insultes, il déstabilisait constamment ses adversaires.

La violence et l’intimidation au foot sont une réalité pour celui qui a déjà pratiqué ce sport.

Même avec la multitude de caméras qui observent les faits et gestes des joueurs, des scènes d’une rare violence échappent au public dans les gradins et aux téléspectateurs les plus avertis.

Dans le feu de l’action ou loin des regards des arbitres, des agresseurs frappent pour blesser, accrochent les autres par leurs shorts et maillots, griffent, mordent, donnent des coups aux côtes, aux parties intimes et sur tout le corps et insultent leurs proies. L’intimidation et les tacles vicieux dépassent l’entendement.

Une image résume la violence physique. Dans le match récent des quarts de finale opposant l’Argentine à la Belgique, à la 38e minute, lors d’une percée, avec le recours au super ralenti on voit Messi recevoir en une seule et brève action pas moins de quatre coups de pieds visant ses chevilles, péronés et tibias, assez de tentatives pour mettre définitivement KO le quadruple Ballon d’or.

À la longue, face aux agresseurs récidivistes, certains artistes finissent par perdre les pédales, à l’image de Zidane en 2006. À force d’être harcelé et intimidé physiquement et verbalement par l’Italien Marco Materazzi, le Français lui a assené son fameux coup de tête en pleine finale de la Coupe du monde en Allemagne.

Le seul remède pour lutter contre ces barbaries est le recours à l’arbitrage vidéo. Pour protéger le talent, il faut revoir après le match les actions litigieuses, comme dans l’affaire de l’Uruguayen Suarez!

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