Jamel Debbouze: Le monde de demain

Le monde se métisse irréversiblement! Aujourd’hui, Jamel Debbouze incarne déjà ce monde de demain.

Dans Cinq ans avec Jamel, un documentaire qui retrace ses cinq dernières années, on voit l’artiste franco-marocain mener simultanément trois grands projets: son film hors norme, son one man show en tournée internationale et son festival international du rire au Maroc.

https://www.youtube.com/watch?v=CixusdC03X8

Durant ce périple sur quatre continents, l’acteur emblématique du Fabuleux destin d’Amélie Poulain s’est retrouvé malgré lui à la tête de Pourquoi j’ai pas mangé mon père, le premier film tourné intégralement en capture de mouvement.

C’est le conte d’un singe jeté d’un arbre parce qu’il est différent et qui se casse une patte. De ce rejet vont naître une frustration et une envie démesurée de vouloir faire partie de l’arbre encore plus qu’avant.

Jamel Debbouze a été touché par cette histoire, lui qui a perdu l’usage de sa main droite, qui a vécu au ban de la société et qui voulait absolument en faire partie.

Les acteurs de ce projet cinématographique titanesque ont entamé leurs répétitions à Marrakech, au Maroc, avant de s’entraîner à Poitiers et de tourner à Stains, en France.

La création des images de synthèse de son film a mené la vedette d’Astérix et Obélix: mission Cléopâtre dans les studios Varna, à Bombay, en Inde. Et pour sa musique, il s’est retrouvé aux studios Abbey Road, à Londres, entouré des 130 musiciens d’un orchestre symphonique britannique.

Entre-temps, le patron du Jamel Comedy Club a lancé le «Marrakech du rire», au Maroc, et s’est même permis des escapades pour honorer la tournée internationale de son one man show, Tout sur Jamel.

Cet artiste qui a grandi à Trappes, une cité française d’immigrés, s’est ainsi produit en Algérie, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, aux États-Unis, au Liban et au Maroc. Partout, il a comblé son public avec des anecdotes hilarantes et des moments touchants d’humanité qui transcendent les cultures.

À titre d’exemple, dans les rues de Boston, au détour d’un échange en darija, l’arabe dialectal parlé au Maghreb, avec une foule d’admirateurs, l’humoriste a lancé à la caméra cette réflexion toute philosophique: «Tu es dans un pays, mais tu n’es pas dans le pays que tu crois que tu es dans le pays! Tu es dans le pays que les gens ont décidé d’habiter, pas des habitants du pays!»

À San Francisco, quand une admiratrice a accosté son idole dans la rue pour une photo, l’humoriste a balancé une réflexion mémorable : «Je me fais prendre en photo par une Française d’origine mexicaine, au quartier chinois, à San Francisco!»

Désormais, l’artiste aux multiples casquettes crée des emplois et sème la joie partout où il passe, mais il bâtit aussi des ponts entre les cultures avec le rire, le langage universel.

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