Viva La Vida!

Beyoncé, Coldplay singer Chris Martin and Bruno Mars perform during halftime of the NFL Super Bowl 50 football game Sunday, Feb. 7, 2016, in Santa Clara, Calif. (AP Photo/David J. Phillip) Photo: The Associated Press

Ulcérés par le torrent de mauvaises nouvelles constamment débités par l’information en continu, quoi de mieux qu’un week-end de nouvelles rafraîchissantes!

Qui aurait cru que le Canadien de Montréal avait une chance de coller deux victoires de suite, alors qu’il pataugeait dans un gouffre infernal?

Qui l’aurait cru surtout avec Ben Scrivens qui végétait dans la ligue américaine il y a quelques semaines comme quatrième gardien dans la hiérarchie des cerbères des Oilers d’Edmonton?

Personne. Mais ce week-end, Ben Scrivens avait des airs du sauveur gardien substitut, comme l’a été Andrew Hammond, dit le «Hamburglar», avec les Sénateurs d’Ottawa, quand il a enclenché une poussée victorieuse magique pour propulser son équipe in entremise dans les séries, l’hiver 2015.

Et que dire de la victoire des Broncos de Denver avec pas de quart-arrière pour mener leur attaque? Comment leur défensive a-t-elle pu museler Superman et ses disciples? Et qui aurait cru que Cam Newton, un quart-arrière géant – il mesure 1,96 m — avec un bras à la vélocité terrifiante et qui en plus court comme un lièvre, saute comme une panthère et écrase tout sur son passage?

Qui aurait misé sur un quart vidé, comme un Peyton Manning au bout du rouleau, qui a même été rétrogradé derrière un quart jeunot? Qui aurait cru que l’équipe d’un tel quart, qui a plus fait les manchettes cette année à cause de ses ratés sur le terrain en plus d’une affaire d’accusation de dopage, serait la gagnante?

Oui, malgré toutes les adversités, de temps en temps, il faut lâcher prise et crier Viva La Vida comme l’a entonné Chris Martin, le chanteur des Coldplay, lors de son spectacle hallucinant de la mi-temps de ce cinquantième Super Bowl. Il a gâté la galerie avec un vibrant hommage aux meilleurs spectacles passés des mi-temps du Super Bowl.

Et que dire de l’enthousiasme contagieux de la merveille Bruno Mars accueilli avec un tonnerre de cris quand il a sauté sur scène avec son Uptown Funk électrisant?

On n’a pas eu une seconde de répit, quand la diva Beyoncé l’a rejoint avec sa Formation. Quelle chorégraphie que ce duel de danseurs entre les bandes de Beyoncé et Bruno Mars!

Quoi qu’on dise, il est rafraîchissant de voir côte à côte Coldplay, Beyoncé et Bruno Mars entourés d’enfants de toutes les couleurs avec comme slogan Believe in Love.
Un spectacle de mi-temps d’une diversité qui détonne avec le visage blanc qui nous sera imposé aux prochains Oscar, dans une Amérique pourtant métissée!

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