Le régime du sportif de salon

Photo: Getty Images

Pour certaines personnes, le Super Bowl n’est qu’un prétexte pour se faire une grosse bouffe entre amis, arrosée d’alcool en tout genre. Ailes de poulet, chips (Doritos!), pizza, nachos et tutti quanti.

Ou encore le pogo Mac n’cheese de Bob le chef
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Bob le chef a d’ailleurs une section entière sur sont site web dédiée aux sportifs de salon, pour ceux que ça intéresse.

Selon un texte publié sur Radio-canada.ca, «le Super Bowl est le jour où se consomme le plus de nourriture et de boissons aux États-Unis, juste derrière l’Action de grâces, selon l’association American Institute of Food Distribution». C’est tout dire! Aux États-Unis seulement, 1,25 milliard d’ailes de poulet seront consommées pendant le Super Bowl, ainsi que 325 millions de gallons de bière, 54 millions de kilos d’avocats, 5 millions de kilos de croustilles et 1,7 million de livres de maïs soufflé.

N’est-ce pas ironique que les grands évènements sportifs soient toujours associés à la décadence et à la malbouffe? Au baseball, on mange des hot-dogs et pour écouter le hockey, on se retrouve dans un bar à boire de la bière en mangeant des burgers, des chips ou autre «bouffe de gars», comme m’a dit un collègue.

Même les Jeux olympiques, la quintessence du sport, ont pour principaux commanditaires Coca-Cola et McDonald’s.

C’est vrai que de se réunir entre «chums» pour manger de l’hummus et de la salade de kale, ça n’a pas la même aura de plaisir gustatif, mais le sport est quand même intimement lié à la santé, non?

Comble de tout, on s’empiffre de tout ce gras/frit/salé/sucré devant la télé. Une mauvaise idée, comme l’explique la nutritionniste Stéphanie Côté dans un billet de blogue.

«Quand on regarde la télévision, notre attention est tournée vers l’émission qui nous intéresse. Et si on mange en même temps, le «canal estomac» est mis en sourdine. On ne l’écoute pas et on n’entend donc pas notre corps nous dire qu’il n’a plus faim. On mange par automatisme, et c’est le fond du sac de croustilles qui nous arrête, plutôt que le fait d’être rassasié. Bref, quand on mange devant la télé, on a tendance à manger davantage.»

Donc en plus de manger de la «junk», on mange plus que l’on ne devrait. Être un sportif de salon n’est finalement pas très bon pour la santé… À moins d’aller se dépenser au gym par la suite!

Quoi qu’il en soit, bonnes ailes de poulet et bon Super Bowl!

Extra: Vendredi avait lieu la compétition annuelle de mangeurs d’ailes de poulet à Philadelphie. Le gagnant, Patrick « Deep Dish » Bertoletti, a mangé 444 ailes de poulet Buffalo en 30 minutes.
Ailes de poulet Wing Bowl

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