Ça va donc ben mal!

Ça va donc ben mal, sur la rue principale… comme diraient les regrettés Colocs. On pourrait ajouter, dans le couplet, à Laval et à Montréal. Ça rime en plus!

La Commission Charbonneau nous abreuve tous les jours d’arnaques, de dépenses horribles, de nouvelles tactiques pour berner les citoyens. Et plus la commission avance, plus des noms surgissent de partout. Pas n’importe lesquels, en plus! Des anciens ministres libéraux, des hauts fonctionnaires, des maires, carrément! Alouette!

Vers la fin de la semaine dernière, on nous a promis qu’aujourd’hui (lundi), après la semaine de Gilles Surprenant, un témoin viendrait dire ce que le maire Tremblay sait (supposément) sur le système de corruption organisé à l’hôtel de ville.

Si cette information est exacte, nous sommes curieux de voir comment l’administration du «maire qui ne sait rien, ne voit, ne dit rien» pourra s’en tirer. Bon, ce sera une surprise!

Vous serez certainement rivés à votre petit écran si vous êtes miraculeusement en congé, sinon vous ferez comme nous et irez voir ponctuellement le site du journal Métro, histoire de vous informer des développements de votre soap opera préféré, la délicieuse Commission Charbonneau.

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Imputabilité?

À Infoman, la semaine dernière, Jean-René Dufort y allait de la valse des communiqués de presse, clamant haut et fort que des personnalités du monde politique n’avaient rien à voir avec ce qui s’était dit la veille à la CEIC. Personne ne prend le blâme, personne n’avoue. Quelle honte. On dirait que ces gens-là attendent de se faire fermer leurs coffrets de sûreté ou espèrent qu’on ne viendra pas perquisitionner dans leurs résidences. Hummm. Avec «l’intouchable» maire de Laval ébranlé, il y a fort à parier que bien des gens anciennement proches des administrations Tremblay, Vaillancourt ou Charest sont actuellement en mode «destruction de documents» et «dons de charité» à certains membres de leur famille.

Ce serait tellement rassurant, il nous semble, que certains d’entre eux aient la décence de se dénoncer avant que l’UPAC fasse une descente chez eux, mais bon, on peut toujours rêver.

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Des solutions?

Oui, vous êtes nombreux à le dire, il faut des peines de prison pour les voleurs cravatés, particulièrement ceux qui ont pigé dans le pot collectif alors qu’ils étaient fonctionnaires, ou pire, élus. Bien d’accord, mais une fois le ménage fait, outre mettre en poste des gens au-dessus de tout soupçon, ne faudrait-il pas un système de surveillance qui éviterait ce genre de scandale dans les prochaines administrations ou, qui sait, un système de destitution des élus tant au municipal qu’au provincial? Envoyez-nous vos idées! Les plus marquantes seront retenues pour notre chronique de mercredi!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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