Ron Jeremy : quand la vie ne tient qu’à 9 pouces

Avec plus de 2 000 films érotiques et des dizaines d’apparitions pleines d’autodérision autant dans des films dits «normaux» que dans des émissions de télé et des vidéoclips, Ron Jeremy est une légende.

Le premier et probablement le dernier acteur porno à avoir été aussi «grand public». Non, l’idole de jeunesse de bien des gars n’est pas morte, mais pas forte non plus. Comme vous l’avez probablement lu, Ron a été opéré cette semaine pour une rupture d’anévrisme au cœur.

Vous savez comme tout le monde qu’il n’est pas très beau et que son membre viril attire les regards, mais l’homme derrière l’homme-objet a un parcours de vie vraiment épatant. Sans blague, saviez-vous qu’il avait un bac en enseignement et une maîtrise en enseignement spécialisé? Oui, avant d’être une pornstar, Ron était professeur auprès d’enfants autistes et schizophrènes. Ça vous en bouche un coin, non? Bon, on s’entend qu’il ne retournera probablement pas à la pratique de sitôt, mais quand même! Il est arrivé dans le milieu du porno par hasard. En fait, il y a plus de 30 ans, c’est sa copine de l’époque qui avait envoyé des photos de l’acteur, maintenant connu pour son physique ingrat, au magazine Playgirl… Photos qui ont d’ailleurs été publiées! Oui, il paraissait beaucoup mieux à l’époque, il va sans dire.

Sérieusement, nous vous recommandons le documentaire sur sa vie tourné en 2001 : Pornstar : The Legend of Ron Jeremy. Vous y apprendrez qu’il pensait à sa grand-mère pour éviter de… pour retarder son… pour que ça prenne plus de temps, vous comprenez? Ce petit film est un divertissement très honnête, et vous y découvrirez un homme hilarant et très attachant, à des années-lumière de l’image préconçue qu’on se fait d’un acteur porno. En fait, entendons-nous, un homme qui ne se prend pas au sérieux pour deux sous. Difficile de se prendre au sérieux, direz-vous, quand le contrat de plusieurs actrices porno américaines inclut une clause «Ron Jeremy», stipulant qu’elles refuseront automatiquement de coucher avec lui dans un film. Ouch. Ça doit être dur pour l’ego, mais bon, après2 000 film pornos derrière… euh… la cravate, disons, que Ron n’est pas trop à plaindre…

Opéré à l’hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, l’acteur de 59 ans était, au moment où nous allions sous presse, aux soins intensifs et sur la voie de la guérison. Après sa longue épopée dans le monde du show-business et ses expériences de vie plutôt déroutantes, il pourra dire qu’il est passé à deux doigts de la mort. À deux doigts. Hum. Peut-être que l’expression est mal choisie. Enfin, nous lui souhaitons un prompt rétablissement!

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Nous, les Justiciers masqués, avons honteusement hurlé de façon vraiment trop hystérique de très fausses accusations contre Me Anne-France Goldwater dans notre article publié le 28 janvier dernier. Nous avons encore une fois agi sans même confirmer la véracité de ces accusations. En effet, nous n’avons jamais entendu l’entrevue en question et nous n’aurions pas dû écrire cet article en lançant des insultes absurdes. Comme vous le savez, nous sommes des fantaisistes.

Nous avons appris que le 98,5 FM avait publié un rectificatif, étant donné que Me Goldwater n’avait jamais «hurlé» le véritable nom d’«Éric», et nous nous rendons compte du sérieux de notre erreur.

Nous nous excusons publiquement à Me Goldwater et nous espérons de tout cœur que notre grossière erreur ne lui aura pas causé un quelconque tort.

Les opinions exprimées danscette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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