L’image de Laval

Ainsi, c’est la firme National qui est payée avec des fonds publics pour aider la ville de Laval dans ses communications. Eh, félicitations! Vous faites de l’excellent travail. La dernière conférence de presse du «maire» Duplessis n’aurait pas pu mieux aller, sauf si ce dernier avait décidé de la commencer en fumant du crack. Vous l’avez échappé sur celle-là, National, et on se permet de vous le dire puisque vous acceptez notre argent public pour votre excellent travail.

Duplessis aurait dû fumer du crack, car il aurait au moins eu une raison d’avoir l’air coupable et nerveux, incapable de lire son texte sans s’enfarger avant de se sauver en mauviette.

Vous avez eu quoi, 7 M$ en contrats de la Ville pour vous occuper de ça dans les dernières années? Un succès de relations publiques sur toute la ligne.

Heureusement que vous étiez là, National, pour rappeler systématiquement à Gilles Vaillancourt depuis des années de nier et de répondre «sans commentaire» à toutes les questions sur son intégrité! Vous avez permis à un gangster de s’accrocher à son poste quelques mois de plus grâce à votre grande ingéniosité.

Une question comme ça : allez-vous continuer à accepter de l’argent d’organisations criminelles maintenant? Si Richard Henri

Bain vous donne de l’argent, allez-vous l’aider à refaire son image?

Entre nous, vous paraissez assez mal dans toute cette histoire.

Vous devriez être en mode «damage control». Donc, vous savez quoi faire : organiser une conférence de presse où vous niez et refusez de répondre aux questions. Voilà pour nos conseils. Ce sera 7 M$ s’il vous plaît. Mettez ça en petites coupures dans une enveloppe brune, on s’en va en Suisse prochainement.

Dire qu’il y a encore des politiciens qui ne comprennent pas le cynisme de la population… Sortez-vous le visage du derrière de l’autruche, comme dirait Gérard Deltell.

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En 2010, Gilles Vaillancourt a changé le slogan de la ville de Laval de «La ville de l’avenir» à «Un 514 bonifié»! À l’époque, on croyait juste à un mauvais slogan (OK, quand même moins minable que «Je suis de Terrebonne-humeur…»), mais avec le recul, notre gangster national essayait peut-être tout simplement de faire comprendre à des firmes de génie malhonnêtes (excusez le pléonasme) qu’en échange d’un bonus, ils auraient encore plus de contrats qu’à Montréal.

En plus, à Laval, on ne s’est jamais préoccupé du look d’une nouvelle construction. C’est laid? Parfait, ça s’harmonise à merveille avec le décor de la ville du Cosmodôme.

Pire encore, la campagne publicitaire montrait un couple se plaignant «du béton et de l’asphalte de Montréal». Ironique, n’est-ce pas?

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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