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Une stratégie sur le profilage racial présentée à la mi-juin

Bernard Lamothe SPVM Quartier général
Photo: Denis Beaumont/Archives Métro

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) déposera son plan d’action de lutte contre le profilage social et racial à la mi-juin, a indiqué mardi la directrice adjointe aux services corporatifs, Simonetta Barth.

«On a plusieurs recommandations à implanter. Ça avance très bien et on va sortir très bientôt notre plan stratégique en matière de profilage social et racial 2018 à 2020. Ça va sortir d’ici la mi-juin», a affirmé Mme Barth devant la commission de la sécurité publique.

Elle répondait ainsi à la question d’un citoyen, Alexandre Popovic, qui demandait où en était le SPVM dans sa mise en application des recommandations de la commission sur le profilage social et racial tenue l’an dernier.

La Ville de Montréal a adopté en mars les 31 recommandations du rapport de la commission, dont celle de revoir les méthodes d’interpellation au SPVM et celle de «mettre en place un système de collecte de données concernant l’appartenance raciale et sociale perçue et présumée des individus qui font l’objet d’une interpellation policière».

«Au niveau de la collecte de données, on est en train de regarder quelle sera la meilleure façon, a précisé Mme Barth. Il y a des comités de travail qui ont été mis en place pour évaluer l’ensemble des recommandations et qu’on puisse avancer le plus rapidement possible.»

Le président de la commission de la sécurité publique, Alex Norris, a indiqué qu’il y a «une volonté aussi du côté politique de faire un suivi rapide et efficace de toutes les recommandations qui ont été adoptées de manière unanime».

S’attaquer aux crimes haineux
En présentant son rapport annuel mardi, l’état-major du SPVM a mentionné que 250 crimes à caractères haineux avaient fait l’objet d’une enquête en 2017 à Montréal. «C’est la première année complète de fonction du module des crimes et incidents haineux et, oui, il y a eu beaucoup d’événements, a convenu Simonetta Barth. Mais il y a eu l’attentat de Québec en début d’année et on a fait beaucoup de publicité pour ce module. Les gens rapportent plus les incidents et c’est ça qu’on veut.»

En plus des 250 crimes, dont 155 ont été commis contre des personnes, le SPVM a répertorié 173 incidents à caractère haineux de nature non-criminelle. «Aussitôt qu’on est courant de certains incidents, on informe les policiers du secteur concerné pour qu’ils puissent faire plus de prévention», a soutenu Mme Barth.

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