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Plus de travail autonome chez les mères

Young female entrepreneur working in a home office Photo: Métro

OTTAWA — Les nouvelles mères sont plus portées à devenir travailleuses autonomes que le reste des femmes qui ont des emplois à temps plein ou à temps partiel, ce qui leur permet de mieux assurer la conciliation travail-famille, selon une nouvelle étude de Statistique Canada.

L’étude publiée vendredi indique que la probabilité que les femmes récemment devenues mères deviennent travailleuses autonomes est de 1,2 point de pourcentage plus élevée que pour le reste des femmes qui ont un emploi, ont conclu les chercheurs, précisant qu’un tel écart est significatif.

Les nouvelles mères devenant travailleuses autonomes qui travaillent dans le milieu de la santé ont plus de chance de rester dans le même domaine que celles qui oeuvrent plutôt en finances ou en administration.

«Plus de 80 pour cent des nouvelles mères qui travaillaient dans le domaine de la santé en 2006 et qui avaient fait la transition vers un travail autonome ont continué d’exercer une profession dans le même domaine», est-il écrit dans l’étude.

C’est ce qu’a permis de conclure une nouvelle analyse des données du recensement de 2006 et de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011. Parmi l’échantillon de quelque 500 000 femmes, les chercheurs ont identifié celles qui n’avaient pas d’enfant en 2006, mais qui en avaient en 2011, pour observer les changements sur les plans de l’emploi et du revenu.

L’étude porte à croire que le travail autonome aide les femmes qui ont de jeunes enfants à avoir une meilleure conciliation travail-famille, ont souligné les chercheurs de Statistique Canada, ajoutant que ce changement leur offrirait une plus grande flexibilité pour adapter leur horaire en fonction des besoins de leur enfant.

Cette nouvelle analyse de données survient au moment où le gouvernement fédéral étudie la mise en place de mesures visant à soutenir les nouveaux parents.

Les libéraux ont promis d’offrir aux travailleurs sous le giron du gouvernement fédéral la possibilité de demander des horaires de travail plus flexibles pour des raisons personnelles. Ils se sont également engagés à prolonger les congés parentaux à 18 mois, mais ne prévoient toutefois pas augmenter les bénéfices qui y sont associés.

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