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Un ancien commissaire au mariage perd sa cause

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

WINNIPEG — Une juge du Manitoba a maintenu l’obligation pour les commissaires aux mariages immatriculés de la province de diriger des cérémonies unissant des époux de même sexe.

La juge Karen Simonsen, de la Cour du banc de la reine, a statué que la décision du gouvernement de retirer le permis à Kevin Kisilowsky ne violait pas son droit constitutionnel à la liberté de religion.

Mme Simonsen a écrit que M. Kisilowsky peut continuer de célébrer des cérémonies de mariage tout en suivant ses convictions chrétiennes en demandant un permis d’un commissaire temporaire ou en devenant un célébrant religieux. Elle a rappelé que les conséquences de la politique du gouvernement manitobain ont été positives.

Elle souligne que l’obligation instaurée par le gouvernement permet d’empêcher la discrimination contre les gais et les lesbiennes tout en défendant leur droit au mariage au Manitoba. Elle ajoute que cela a empêché M. Kisilowsky d’adopter un comportement discriminatoire contre les couples de même sexe.

Le Manitoba avait retiré le permis de M. Kisilowsky après la décision de la Cour suprême qui a mené au changement de la définition du mariage en 2004. L’individu avait obtenu son permis l’année précédente même s’il refusait de célébrer des mariages entre personnes de même sexe, affirmant qu’elles n’étaient pas chrétiennes.

M. Kisilowsky avait déposé une première plainte auprès de la Commission des droits de la personne de la province, mais celle-ci avait été rejetée.

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