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Une femme est autorisée à garder son cochon

pink with black spots miniature big in front of a white background Photo: Getty Images/iStockphoto

WINNIPEG — Emily Sydor pourra garder son petit cochon avec elle à la maison, du moins pour l’instant.

Le cochon nain prénommé Podgy s’est vu accorder un sursis par les autorités de Winnipeg.

La Ville avait statué, plus tôt cette année, que Podgy n’était pas un animal de compagnie et qu’il devait quitter la demeure d’Emily Sydor. Cette dernière avait toutefois fait valoir que le cochon est en fait un animal d’assistance qui l’aide à composer avec sa maladie mentale.

En vertu des règlements de la ville, le cochon nain est considéré comme étant un porc et n’est donc pas autorisé à rester sur son territoire.

Emily Sydor soutient que Podgy lui apporte un réel soutien.

Les autorités ont donc délivré un permis temporaire autorisant Mme Sydor à garder Podgy, a indiqué le chef des opérations de l’agence de services aux animaux de la Ville de Winnipeg, Leland Gordon, à un comité réuni à l’hôtel de ville vendredi.

Podgy doit toutefois être entraîné comme animal d’assistance et se montrer qualifié.

La Commission des droits de la personne du Manitoba stipule qu’un animal d’assistance doit être entraîné pour apporter son soutien à une personne souffrant d’une invalidité, a relevé M. Gordon.

«L’agence de services aux animaux est ouverte et prête à travailler avec la demanderesse et s’assurer que les normes provinciales soient respectées», a-t-il dit.

Mme Sydor doit se présenter à l’hôtel de ville l’an prochain pour montrer aux autorités comment son cochon a progressé dans son entraînement. Se prononçant devant le comité de la Ville, vendredi, elle a dit ne pas trop savoir ce qu’implique le programme de formation.

«En ce qui me concerne, il m’apporte ce dont j’ai besoin en ce moment», a-t-elle soutenu. Mme Sydor souhaite également que Podgy puisse l’accompagner dans ses promenades extérieures dans le quartier.

«Si l’on s’attend à ce que j’en fasse plus, je pense que je devrais au moins pouvoir l’emmener avec moi pour faire des marches.»

Donna Pinchuk, qui a dû se départir de son cochon nain il y a trois ans, s’est également adressée au comité municipal. Elle soutient que son conjoint souffre de démence et demande encore aujourd’hui à voir l’animal et le recherche aux alentours de leur résidence.

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