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Marineland nie avoir maltraité ses animaux

A red deer with apparent patches of fur loss is shown in this handout photo which is a copy of a photo that was part of a complaint of animal cruelty against the Marineland park in southern Ontario. THE CANADIAN PRESS/HO Photo: La Presse Canadienne
Liam Casey, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

La plainte qui a déclenché l’enquête ayant mené à la décision de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux de l’Ontario (OSPCA) de déposer des accusations contre Marineland, faisait état d’un nombre «anormalement élevé» de décès parmi les pensionnaires du parc d’attraction, a appris La Presse canadienne.

La plainte soutient que plusieurs cerfs n’ont pas reçu de soins médicaux adéquats, les cas de maladie chez les ours se multipliaient et qu’un paon souffrait d’une excroissance située près de son oeil.

L’OSPCA a déposé cinq chefs d’accusation de cruauté envers des animaux contre Marineland, mais d’autres pourraient s’ajouter alors que l’enquête se poursuit.

Les accusations concernant d’acte de cruauté allégués sur des ours noirs, des poules et des paons ont été portées le 25 novembre.

Marineland a nié ce qui lui est reproché, affirmant qu’elle entendait «se défendre vigoureusement» des accusations de la OSPCA. Une audience est prévue le 26 janvier.

La plainte à l’origine de la présente enquête de la OSPCA, formulée le 26 septembre par le groupe de défense des droits des animaux Last Chance for Animals, stipule que d’autres espèces d’animaux ont été maltraitées. On y mentionne notamment le cerf commun et le daim.

Le collectif basé en Californie avait envoyé une plainte de 35 pages à l’OSPCA dont La Presse canadienne a obtenu une copie. Des enregistrements vidéo où figurent un ancien employé et des photographiques accompagnaient le document.

Marineland estime que la plainte est le fait d’une campagne de salissage menée par un ancien employé que l’entreprise a congédié pour avoir démontré une faible performance et pour avoir fait preuve d’un comportement innaproprié.

Le principal intéressé, qui s’est adressé à La Presse canadienne sous le couvert de l’anonymat, estime toutefois avoir quitté son emploi en bons termes avec son ex-employeur. Il nie par ailleurs être un militant défendant les droits des animaux.

De son côté, Last Chance for Animals précise qu’elle ne souhaite pas la fermeture de Marineland. Le porte-parole Adam Wilson a indiqué que le groupe souhaite plutôt «la libération des animaux qui sont exploités à des fins de divertissement et qui souffrent de confinement cruel dans des enceintes artificielles».

L’ancien employé pointé du doigt par Marineland a contacté Last Chance for Animals pendant le mois au cours duquel il a travaillé pour le centre d’attraction touristique. Il dit avoir été consterné du traitement réservé aux animaux après seulement deux semaines de travail.

Il a raconté en entrevue qu’il ramassait chaque jour des carcasses de bêtes mortes et que certains décès auraient pu être évités.

Quoi qu’il en soit, Marineland assure qu’elle réserve des soins appropriés à ses animaux à tous les jours de la semaine.

«Si le taux de mortalité avancé par (la plainte) était véridique, Marineland pourrait se retrouver sans plus aucune bête d’ici peu de temps», a-t-on fait valoir.

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