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Fusillade en Floride: le Canada pas impliqué

Law enforcement officers are shown at Fort Lauderdale–Hollywood International Airport, Friday, Jan. 6, 2017, in Fort Lauderdale, Fla. A gunman opened fire in the baggage claim area at the airport Friday, killing several people and wounding others before being taken into custody in an attack that sent panicked passengers running out of the terminal and onto the tarmac, authorities said. (AP Photo/Wilfredo Lee) Photo: The Associated Press

TORONTO — Le tireur qui a ouvert le feu à l’aéroport international de Fort Lauderdale, en Floride, vendredi, ne provenait pas du Canada et aucun transporteur canadien n’est impliqué dans les événements, a affirmé Affaires mondiales Canada.

Un responsable de la Floride avait confié plus tôt à l’Associated Press que le suspect était arrivé d’un vol canadien avec un fusil dans ses bagages enregistrés.

Le transporteur Air Canada a toutefois affirmé qu’il n’avait aucune donnée au nom du suspect dans ses dossiers et qu’il n’avait enregistré aucun fusil sur ses vols à destination de Fort Lauderdale.

Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense disent aussi n’avoir reçu aucune demande d’assistance de la part des autorités américaines.

Une porte-parole de l’ambassade canadienne a aussi affirmé dans un courriel transmis à l’Associated Press que le suspect n’avait aucun lien avec le Canada.

«Nous avons appris des responsables qu’il (le suspect) était à bord d’un vol en partance d’Anchorage (en Alaska), qui a transité par Minneapolis, et qui a atterri à Fort Lauderdale», a expliqué Christine Constantin.

Le commissaire du comté de Broward, en Floride, Chip LaMarca avait relaté que le suspect, après avoir ramassé son sac, aurait pris son fusil, qu’il aurait chargé dans la salle de bain, et aurait commencé à tirer sur la foule.

Selon les normes canadiennes de sécurité aérienne, les passagers peuvent transporter dans leurs bagages enregistrés des armes qui ne sont pas chargées et qui sont entreposées dans un étui rigide et verrouillé. Ils doivent aussi déclarer leurs armes lorsqu’ils procèdent à leur enregistrement.

Le gouvernement canadien tentait de déterminer vendredi après-midi s’il pourrait y avoir un Canadien parmi les cinq victimes ou les huit blessés.

Le bureau du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a indiqué qu’il n’avait aucune information selon laquelle il y aurait des victimes ou des blessés canadiens.

Aucun employé ou client d’Air Canada ne fait partie des victimes, a indiqué un porte-parole de l’entreprise, Peter Fitzpatick. Tous les passagers devant embarquer sur un vol de la compagnie ont été évacués en toute sécurité sur le tarmac.

Une porte-parole de WestJet a indiqué que le transporteur surveillait la situation de près et que tous ses employés et passagers seraient en sécurité. Un vol de WestJet devait partir prochainement de l’aéroport à partir du terminal 1.

Témoignage d’une Montréalaise

Stéphanie Auclair, une Montréalaise qui se trouvait dans un restaurant du terminal 2, dit avoir été au coeur de la panique.

«J’ai vu une vague de gens courir vers moi et crier  »shooter, shooter! », a-t-elle raconté. Tout le monde s’est mis à plat ventre, on a utilisé les tables de restaurant comme boucliers.»

«On ne savait pas d’où (les tirs) venaient, donc c’était évidemment la panique», a-t-elle poursuivi, en entrevue avec La Presse canadienne, depuis un hangar de l’aéroport.

Après s’être cachée dans les cuisines, elle dit avoir été dirigée par une employée vers le tarmac, où elle a aperçu un homme détenu par deux gardes de sécurité, menottes aux poignets.

Elle soutient que la foule a été saisie d’un second accès de panique, quelques minutes plus tard.

«On se faisait dire qu’il y avait d’autres tirs, a-t-elle lancé. On avait nulle part où se cacher, c’était encore plus stressant.»

Mme Auclair rapporte qu’en début de soirée, les passagers étaient pris en charge selon leur destination et leur arrangement en matière d’hébergement.

Elle qualifie cet encadrement de «confus» et ignore toujours quand elle pourra revenir au pays.

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