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Journée Arts sans frontières: culture, mon amour

Photo: Collaboration spéciale

La journée Arts sans frontières, qui a lieu samedi au Domaine Forget, dans Charlevoix, demain propose de s’évader de son quotidien pour renouer avec cette mélodie qui transforme l’être humain, ces rimes qui permettent de tâter les cimes.

«On voulait faire rencontrer des textes de toutes sortes de poètes, d’écrivains, de dramaturges, avec des pièces musicales», explique en entrevue l’acteur Gilles Renaud, parrain de cette activité qui se déroulera demain au Domaine Forget, dans Charlevoix.

Majoritairement gratuite, cette escapade débute par un dîner qui sera accompagné des mots du poète Pierre Perreault avant de se poursuivre avec Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns, qui s’adresse principalement aux enfants et où les bêtes sont incarnées par la musique. Sébastien Ricard viendra ensuite présenter La Bibliothèque interdite, un hommage au tango qui se situe dans l’Argentine des années 1940, avant de laisser la place au comédien et pianiste Jean Marchand, qui jouera du Bach et du Chopin tout en lisant Nelligan, Beaudelaire et autres Saint-Denys Garneau!

Une telle proposition a pour particularité non seulement de superposer différentes disciplines artistiques mais aussi de faire côtoyer les styles et les démarches, de convier le classique et le moderne pour que petits et grands puissent toujours en apprendre davantage.

«Ça ouvre l’esprit à toutes sortes d’horizons, affirme l’interprète Louise Turcot, également marraine de cette manifestation artistique. Quelqu’un qui va venir assister au concert le soir et qui ne connaît pas Hélène Dorion va entendre ce superbe poème qui va lui donner le goût de découvrir son œuvre. On transmet la culture, on
transmet de la beauté.»

Une touche de romance
Le clou d’Arts sans frontières est certainement le spectacle de clôture Écrits d’amour, où l’orchestre I Musici de Montréal créera des symphonies autour de textes romanesques spécialement choisis par le tandem Renaud-Turcot.

«On avait carte blanche pour le choix, se rappelle Gilles Renaud, qu’on a récemment pu voir dans le film Les Mauvaises Herbes. C’était quand même une grosse job, car il y en a beaucoup! On est entre autres allés vers Miron, Plamondon, Hugo, Racine et Rostand, qui nous permettaient de jouer des personnages.»

Pour Louise Turcot, il était impératif de faire appel à une voix de femme québécoise actuelle. «J’ai eu beaucoup de difficulté à trouver un écrit d’amour, admet celle qui était au générique du long métrage Les Êtres Chers. C’est drôle : les poètes en général – hommes ou femmes – parlaient beaucoup plus d’amour à un autre siècle que dans le siècle où on vit. La poésie qui parle d’amour est beaucoup plus rude par les temps qui courent.»

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